Quand le chasseur devient la proie...(terminé)

Quand le chasseur devient la proie...

Mon cœur bat la comme le tambour d’un régiment d’infanterie indiquerait une charge autant épique que suicidaire. Je me déplace d’ombre en ombre, rasant les murs et sautant sans peine le muret qui délimite l’enceinte du refuge de ma proie. Au loin j’entends les ronflements des molosses qui patrouillaient les lieux. Quelques civets de lièvres avec un puissant somnifère et voilà la voie est dégagée. Je progresse tel le fantôme que je suis, évitant les mouvements routiniers des caméras de sécurité. Avec la plus grande prudence j’évite alors un homme qui me semble plus que bestiale qui sort du bâtiment centrale pour fumer un cigare dont la qualité semble douteuse. Je sais qui il est. C’est le garde du corps de la démone que je viens trucider pour la Gloire de Dieu et pour venger mon héros. Sûrement un être innocent qui n’est là que pour l’appât du gain et ne connaissant pas la noir vérité que j’ai vu au grand jour. Je pourrais lui trancher la gorge, mais à quoi bon. Je n’ai aucun grief contre lui. Hors celle qui s’est amuser en possédant la personne que j’aimais le plus sur terre, l’obligeant à me planter sa lame dans mes chers, mérite mille fois la mort et le retour dans les cercles infernaux de Dante.

J’ai vu ce visage d’une beauté mortelle, cet air d’ange qui est en pleine disgrâce devant le regard du Seigneur, dans un journal. Elle est à la tête d’une puissante compagnie pétrolière, le genre qui détruit la nature pour le dieu argent. Encore plus pour mettre de l’huile sur ma juste fureur. Voilà deux jours que je l’épie tel un spectre. Cacher dans la pénombre à calculer sa routine. Je sais qu’à cette heure elle sera seule dans sa chambre. Endormie comme un loir malgré ses crimes qui sont suspendu au-dessus de sa tête comme l’épée de Damoclès. Hors contre mon flanc bat le poignard de Papy. Cette lame que mon héros à utiliser pour essayer de me tuer sous la perversion malsaine de la démone ricaneuse. Donc ce ne sera que justice que ce soit ce tranchant qui lui tranche sa parodie de vie. J’ai aussi du sel et de l’eau bénite pour assurer de mon coup. C’est ce que j’ai lu dans les mythes et légendes. Mais je ne suis qu’un néophyte en la matière de chasseur du surnaturel diabolique. J’infiltre maintenant la chambre plongé dans la pénombre pour me glisser comme une ombre vers l’immense lit où la salope infernal se repose de son carnage quotidien. Sans attendre je fais un cercle de sel pour l’empêcher de s’enfuir et je prends une grande respiration. Je me convaincs que je fais à cet instant la volonté du Seigneur, que mon héros au Paradis m’encourage et que je dois me montrer digne de son enseignement. Je n’ai aucun papier ni macaron pour annoncer mon mutisme. Si des fois je dois être capturé, aucun indice ne doit planer et je ne dirais rien. Mais que Dieu m’en soit témoin je vais tuer ce démon pour libérer l’Homme d’un terrible Fléau. Le Chasseur jubile à l’idée de faire cigler le sang pour éponger la douleur que j’ai ressenti au moment où j’ai dû trucider Papy. L’humain hurle au tréfonds de moi, m’avertissant que c’est trop facile. Mais à cet instant je suis l’instinct du Prédateur qui sommeille en moi. Je lève haut ma lame, ne tremblant aucunement. De ma main gantée j’asperge la forme de la démone d’eau bénite pour l’affaiblir et surtout la surprendre complétement. Mon couteau fait un arc étincelant au reflet de la lune et…

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

La nuit était tombée depuis plusieurs heures et son garde du corps l'avait laissé. C'est que la belle a besoin d'intimité aussi. Ce n'est pas parce que c'est une démone qu'elle n'a pas le droit de prendre soin d'elle, après tout elle est aussi une femme et il se trouve qu'elle est du genre à être belle. Quiconque la voit ne peut nier la beauté de Brunehilde. Qu'importe sa nature, elle aurait une humaine, une nymphe, une vampire ou qu'importe tout aussi magnifique. Et plus rare encore sont ceux ayant eu la malchance de croiser son apparence démoniaque... Mais pour l'heure, c'est son apparence humaine qu'elle soigne. Un bon bain chaud pour commencer, histoire de se délasser et d'apprécier la chaleur brulante de l'eau. Puis s'en suivit tout un rituel pour entretenir sa peau, un peau de lait pour le corps pour avoir une peau douce et quelques produits pour que ces cheveux soient brillants. La belle était resplendissante quoi qu'il arrive, avec ou sans maquillage. Son brave chien de garde lui envoya un message, indiquant une intrusion dans le domaine. C'est une nouvelle assez étonnante, jusqu'ici personne n'avait osé venir troubler le calme de cet endroit. C'était surement hostile... de quoi s'amuser certainement. La princesse indiqua qu'elle pouvait régler le problème seule. Et c'est ce qu'elle allait faire.

Histoire d'être présentable devant l'invité indésirable, la démone avait mis un pantalon en cuir moulant, le tout avec un petit crop-top en dentelle blanc, c'était simple, sexy et ça lui donnait un air drôlement bad-ass surtout avec les cuissardes noires qu'elles portaient aux pieds. Au moins, l'idiot qui ose venir aura le droit à une vision assez sympathique avant de mourir... Bérith hésita sur comment elle devrait accueillir l'intrus ? Se cacher et le surprendre ou lui laisser le bénéfice de l'avantage qui n'en sera de toute manière pas un. La deuxième option lui sembla plus amusante. Du coup, elle se coucha sous sa couette et fit semblant de dormir. La pauvre créature qui vient pour l'attaquer pensera surement pouvoir lui régler son compte de cette manière... Rien que d'y penser ceci la fit rire intérieurement. La fenêtre s'ouvre et laisse l'inconnu pénétrer à l'intérieur de sa chambre, juste pour ça, elle devrait le réduire en morceau. Le temps lui semble si long... que fait-il ? Est-ce qu'il est là pour la tuer ? Ou est-ce juste un pervers qui vient l'observer dormir ? Finalement, elle entend sa respiration à coté d'elle, il est donc là, prêt à commettre un acte odieux... Tuer quelqu'un qui ne peut pas se défendre, c'est vraiment lâche. La jeune démone sent un liquide lui tomber dessus, inodore et ne lui faisait rien... de l'eau ? Oh pardon, de l'eau bénite... mais ce genre de subtilité ne lui fait plus rien depuis des siècles voyons. Au moment ou il allait abattre sa lame, Bérith se redresser pour se saisir de sa main et l'empêcher d'agir. Surprise ! Tout étant dans la pénombre et pouvant utiliser le feu, elle créer une boule enflammé dans sa main libre pour avoir un peu de lumière. "Qui est assez fou pour venir m'attaquer ?" dit-elle en observant les traits si particulier de l'être devant elle. Voyez vous, elle s'en trouve presque déçue de constater que ce n'est qu'un vulgaire humain. Mais un humain qu'elle a déjà croisé par le passé. "Oh... mais tu es le petit insecte que j'avais tué... il faut croire que j'ai été trop clémente avec toi !" souligne t-elle vu qu'il était bien vivant. "Laisse moi deviner ? Tu viens assouvir t'as petite vengeance ?" suppose t-elle en finissant par un petit rire amusée. "Sais-tu au moins qui je suis pour venir t'attaquer à moi de la sorte ?" De toute évidence, il n'était pas du tout renseigné ou pas assez. Le manque d'informations... c'est quelques chose de dangereux. Brune le repoussa le faisant tomber trois ou quatre mètres plus loin. Elle lui avait laissé son arme et resta assise sur son lit. Pour l'heure, elle va lui faire croire que le sel marche pour retenir les démons mais en réalité ce n'est qu'une vieille croyance qui n'a jamais marché contre eux. Mais elle veut s'amuser un peu, alors autant en profiter.

Quand le chasseur devient la proie...

Un instant d’hésitation. Car j’ai un doute qui me serre le cœur. Si ce n’est pas assez. Si la démone qui a tué Papy en le possédant et le forçant à m’attaquer retenait cette belle femme en otage. En possession comme elle l’a fait avec mon héros. Mais je sens que l’âme de celle-ci doit être déjà consumée totalement par les griffes enflammés de la diablesse. Devant moi se tient une abomination, un être qui a eu l’audace de cracher à la figure du Tout-Puissant et qui est le Mal incarné. Sous ces magnifiques atours se cache une âme damnée et d’une malveillance si palpable que je la ressens de tout mon être. Alors convaincu de ma légitimé de cet instant, de ma vengeance à portée de main, le tranche dans l’air un arc fatal avec la lame de celui qui était mon univers. Mais à la dernière seconde la femme que je croyais endormie jaillit avec la vivacité d’une vipère. Je suis hébété par tant de vitesse et de grâce démoniaque. Elle agrippe mon poignet rachitique et me dévisage. Un court moment je songe que celle qui va me tuer est tout simplement magnifique. Habillée comme une star de vidéoclip, c’est bien la première fois que je me tiens aussi près d’une femme. Mais après je lutte avec désespoir pour me dégager. Sa voix mielleuse et remplit de venin s’abat sur ma gueule de porte-bonheur alors que je réponds par un rictus de colère.

Mon œil valide s’ouvre en grand alors qu’elle fait un sourire d’une telle froideur que mon sang se fige dans mes veines. Ses phrases sont cinglantes, ayant sur moi l’effet d’une gifle monumentale. Merde de hell! Elle me reconnaît. Aussi disons que je n’ai pas le visage d’un humain lambda. Mais je parvins à sourire du mieux que je peux quand elle semble surprise de me voir encore vivant. Je voudrais lui dire qu'elle m'a envler la seule personne que j'avais dans ce monde de fou, lui hurler les Paroles Saintes. Mais je ne suis qu'un con de muet. Je lui cracherais bien à sa sublime gueule, mais elle me repousse avec une force que je ne connais pas d’Adam ni d’Ève. Je tombe de tout mon long près du mur, une distance de quatre mètres. Je ne peux que prier silencieusement celui en qui j’ai placé ma Foi durant toute ma vie.

Daniel- Mon Dieu ait pitié de ton humble fidèle.

Je songe alors à Papy et sa force d’esprit, de sa douceur et de son intransigeance quand je pleurnichais. Je me dois d’être fort pour lui. Pour le rendre fier. Je me doute que maintenant tout est perdu pour ma sale gueule. Mais je vais lui montrer que les Karlsen ont toujours été courageux malgré toutes les merdes qui leurs tombent sur les épaules. Et la démone est une véritable bouse de catégorie apocalyptique. Je me redresse en chancelant, crachant un peu de sang car je me suis mordu la langue comme un débutant. En fait c’est ce que je suis, un amateur qui veut chasser la dangerosité même dès sa première traque. Je la regarde trempé par l’eau bénite venant de la petite église de Vegan. Je croyais que l’eau caressé par le regard du Tout-Puissant serait efficace pour affaiblir les engeances démoniaques. Mais ma vis-à-vis infernale semble juste en colère que j’ai mouillé ses vêtement d’aguicheuse qui aimerait bouffer mon âme. Mais la seule entité qui pourra avoir mon âme est le Seigneur et personne d’autre. Je regarde le cercle de sel et j’ai un rictus victorieux sur mes traits digne d’un miraculé d’un bûcher inquisitoriale. Au moins ce mythe semble fonctionner. En vitesse je vais verrouiller la porte pour empêcher les hommes de mains infernales de venir nous déranger lors de notre dance macabre. Ensuite je fais craquer mon cou et ne quittant pas la délicieuse démone tentatrice de mon œil valide je me rue vers elle tout en évitant de déplacer le sel qui est ma seul protection. Je saute littéralement dans l’immense lieu tout en brandissant mon couteau. Je frappe et elle m’évite comme si de rien n’était. J’éventre seulement un drap. J’essaie plusieurs fois mais je vois qu’elle joue avec moi. C’est vraiment le serpent du Jardin d’Eden et moi une misérable souris. Je songe un instant.

Daniel- Dieu prête-moi ta Force pour que ta Volonté soit faîte!

Quelques autres attaques maladroites et j’essaie de me dégager alors de cette danse avec la diablesse pour me ruer vers la fenêtre et enjamber le cercle de sel…

@Brunehilde B. Gundersen

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Vulgaire créature que voilà, penser attaquer un être supérieur et le tuer... c'était bien naturel qu'il ne pouvait pas y parvenir. Brune n'est pas un démon de bas étage mais ce qu'on trouve de plus puissant. Il faut croire qu'il ne sait pas à qui il s'attaque, il doit être fou... Enfin, c'est la vengeance qui le rend fou. S'il désir mourir, Bérith sera ravi de lui ôter la vie dans les règles de l'art, mais elle sait aussi que s'amuser avec sa cible est bien plus drôle que de terminer le boulot direct. sincèrement, s'il était encore debout sur ses deux jambes et pouvant encore respirer c'est bien parce qu'elle ne voulait. Dès la première attaque elle aurait pu le tuer, celui ne lui aurait pris qu'une petite seconde. Mais elle voulait s'amuser. Cela fait des siècles que personne ne s'en est prit à elle. Voyons ça comme le moyen de se dégourdir un petit peu.

L'humain avait atterrit plus loin, entier, peut-être juste les fesses un peu endoloris par la chute. Il ne disait rien, restant silencieux, mais son regard indiquait clairement qu'il n'allait pas renoncer et qu'il allait tout faire pour la tuer. Que c'est mignon... "Tu devrais fuir pauvre fou, tant qu'il en est encore temps... C'est pas une fois que tu auras tes jambes brisées que tu pourras disparaitre d'ici. Mais bon... si tu n'accordes que peu d'importance à ta vie, ce n'est pas un problème pour moi de te la retirer." Bérith est sympa ce soir, elle avertit son adversaire des fois qu'il tienne à la vie, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas. Plutôt que de s'en aller, il avait fermé la porte de la chambre à clef. Que cherche t-il à faire au juste ? Sur son visage, son sourcil droit s'arqua avec un air interrogateur. Oui cet homme n'a pas toute sa raison. N'ayant pas de réponse, il revint rapidement pour l'attaquer, mais ce fut un vulgaire échec pour lui, puisqu'elle esquiva cette attaque qui était d'une lenteur abominable. Faisant semblant de bailler elle indiqua : "Quel ennui ! Tu es vraiment sur de vouloir me tuer, car tu n'y mets vraiment pas du tien !" Oui, elle était moqueuse, mais ça lui va si bien.

Tente t-il de fuir à présent ? Il part vers la fenêtre, laissant le cercle de sel derrière lui. Bon, il semblerait que ce soit le moment de lui apprendre que le sel n'est qu'un mythe inutile contre des démons... Bérith fit un pas hors de ce faux cercle de protection pour rattraper son ennemi, l'attraper par sa veste et l'envoyer valser contre le mur à l'opposé de la pièce... Ouille... ça doit faire mal. "A quoi tu joues petit insecte ? D'abord tu me mouilles avec de l'eau bénite et ensuite tu fais un cercle de sel..." Le temps qu'il soit sonné et qu'il reprenne ses esprits, elle s'approche de lui et s’accroupit à son niveau pour mieux l'observer. "T'as pas l'air de connaitre grand chose aux démons toi... D'où tu sors ? Je croyais qu'il n'y avait pas d'humain dans le coin pourtant." Il faut croire qu'ils sont de retour... "J'imagine même que tu ignores nos origines. Saches que notre existence et uniquement votre faute à vous les humains." Là, elle afficha un large sourire et se releva, il doit ignorer les vieilles histoires, personne ne les connait hormis les diverses créatures. "Tu souhaites savoir comment nous avons été crée ? Je peux bien t'accorder ça, après tout tu es venu jusqu'ici !"

Quand le chasseur devient la proie...

Je suis qu’à quelques mètres de ma planche de salut quand une poigne d’acier saisit ma veste de chasse. Pendant un instant mes pieds pédalent dans le vide à la recherche du sol. Je veux donner un coup de poignard vers l’arrière, vers cette engeance démoniaque qui me semble autant invulnérable que tentatrice. Car oui elle est à tomber à terre et malgré moi j’admire sa beauté que je sais impie. Mis avant que mon bras puisse décrire l’arc d’acier vers elle que la succube me projette comme une poupée de chiffon à l’opposé de la fenêtre. Je suis estomaquer de voir la distance qu’elle me lance avec le moindre effort. Pendant que l’air quitte subitement mes poumons au sol du plâtre qui se fissure du mur, je me dis que j’ai chassé le mauvais gibier. C’est comme aller à l’ours avec une carabine à plomb. Je tombe sur le flanc et j’entends un craquement au niveau de mon torse. Merde de hell je crois que j’ai une ou des cotes de cassés. Je serre des dents tout en me secouant la tête pour me ressaisir. Je dois faire honneur à mon héros. Qu’il soit fier de moi au Paradis et qu’il me garde une place près de lui. Mon œil valide se porte alors sur le cercle de sel qui m’a trahi. Je vois maintenant que mes recherches ont été bâclées et que j’aurai dû creuser en profondeur au lieu de me laisser submerger par la rage du Chasseur.

J’essaie de me redresser en tremblant et alors le visage sensuellement démoniaque de l’assassin de Papy s’approche subitement. Je fais malgré moi un mouvement de recul. Elle m’observe comme un misérable insecte. Encore une personne qui croit que je vaux rien et que je suis la lie de l’humanité. Elle s’adresse à moi comme une maîtresse déçu d’un élève médiocre. Je ne lui réponds pas, lui faisant un rictus de défi. Elle dit que c’est la faute aux humains qu’elle est démone et là ça me fait franchement sourire du côté intact qui le peu. L’autre ce n’est qu’un demi-rictus effroyable. Elle me pense totalement inculte et se relève de manière dédaigneuse. Je lis la Bible à chaque jour et le connait les raisons de la Chute de Lucifer du Paradis. Mais elle me parle des origines impies de son peuple. Chaque instant qu’elle me laisse à se vanter c’est un moment que j’ai pour chercher une échappatoire ou bien préparer une attaque sournoise. Avec difficulté je me redresse tout en tenant mon flanc qui me fait souffrir. Je la regarde méchamment et l’invite du regard à mes raconter ce qui lui chante. Je dois trouver des options pour me sortir de cette merde pas croyable. La fenêtre est trop loin et je sais qu’il y a ses gorilles qui doivent m’attendre derrière la porte. Je pourrais lui lancer le vase avec des roses noires à ma droite pour la déconcentrer et m’échapper? Sinon le tout pour le tout et la prochaine fois qu’elle s’approche avec son air sadique près de moi je lui tranche la gorge. Je serre mes doigts autour du manche du couteau de chasse de Papy et lui demande de me se préparer de m’accueillir, car je sens que je vais mourir bientôt. Au moins je ne ferais plus peur à personne avec ma gueule de cauchemar de victime de bucher. Dommage je commençais à développer quelques amitiés et j’aurai tellement dire au revoir à Ada, aux ceux qui sont mes voisins et contempler une dernière fois la beauté de celle que j’ai vu à mon refuge. Je sais que je n’ai aucune chance avec pareil magnificence et douceur, mais au moins elle m’a marqué et prouver que mon cœur pouvait aimer un ange. Même si je me doute que cet amour n’est que dans un seul sens…

@Brunehilde B. Gundersen

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Un simple humain ne peut pas se battre contre un démon, du moins l'un des sept. En fait, même les autres créatures auront beaucoup de mal dans un duel contre Bérith ou n'importe lequel de ses frères. Alors lui... il avait eu l'audace de venir, mais il va surement repartir les pieds devant c'est une certitude. Il l'aura bien mérité, on ne vient pas troubler une princesse comme ça et ces humains sont vraiment que de la vermine. Elle pourrait le laisser en vie, mais elle sait que ce n'est pas son genre et il était allé trop loin. Peut-être qu'une mort rapide pourrait lui être accordé, sauf qu'elle aime bien trop torturer ses ennemis pour lui laisser cette chance. "Tu peux ne pas me croire... mais il y a bien longtemps, j'étais moi aussi une humaine. Une pauvre enfant qui n'avait rien demandé. Mais nos parents traversaient une crise affreuse, le manque de nourriture se faisait sentir, alors ils ont imploré de l'aide. Leur demande à été entendu et la seule chose qu'ils devaient donner en échange... c'était leur premier né. J'imagine qu'aucun d'eux n'a imaginé la suite. Les récoltes ont été abondante, mais nos âmes à nous les premiers nés nous ont été retiré. Nous étions tel des zombies. Puis nous sommes devenus fort ! Nous sommes devenu l'espèce démoniaque !" Les démons doivent leur existence à l'humanité et sa peur de mourir. C'est presque ridicule car finalement les démons ont exterminé les humains des îles. "Et nous avons crée de nouvelles créature également !" C'était comme avoir jouer à "dieu", bien que Bérith n'était pas toujours d'accord avec l'idée de créer d'autre chose. Les démons doivent se suffire à eux même.

Son regard observait le misérable, il faisait peine à voir. "J'imagine que tu ignores qui je suis, n'est-ce pas ?" lui demande t-elle sans vraiment attendre de réponse. Un léger soupire lui échappa, bientôt tout le monde tremblera devant elle et sera capable de reconnaitre la digne princesse démoniaque qu'elle est. "Tu es venu en pensant me tuer. Mais tu ne serais même pas capable de tuer un démon inférieur... Alors moi... comment pourrais-tu m'éliminer ?" demande t-elle avec un sourire fortement amusé. Elle ne sait pas s'il connait les sept prince démoniaque, mais ce qui est sûr c'est qu'il ne se doute pas qu'elle fait partie des sept. Cet idiot se contentait de la regarder sans jamais rien dire et s'était vraiment pénible. Bérith se rapprocha et vint lui écraser le poignet si fort qu'un horrible bruit de craquement se fit entendre, des os brisés probablement. "Je suis Bérith, Princesse démoniaque, l'un des sept démons originaux... donc je fais partie des démons les plus puissant. T'as du culot de t'attaquer à moi comme ça !" Est-ce qu'il réalisait son erreur à présent ? La bêtise qu'il vient de faire en pénétrant ici. C'est fort probable, mais elle doute qu'il puisse regretter vu qu'il voulait assouvir sa vengeance.

Brunehilde recula, elle se fichait pas mal de lui tourner le dos de toute manière il n'avait pas les moyens de lui faire du mal. Quand elle se stoppa elle émit un petit rire sadique. "Je vais te montrer le vrai visage d'une princesse !" Elle était de dos, mais il était bien passé pour voir se qui allait se passer. Sa peau sembla se fendre en divers endroit, comme si elle s'écaillait, s’écartelait et du sang en jaillissait par endroit. Il pouvait clairement entendre le bruit de sa peau qui se déchire. Mais ce n'était pas fini, son corps sembla grandir, grossir et sa musculature changer pour quelque chose de plus grand, mais gardant des courbes féminines. A l'endroit ou se trouvait ses omoplates quelque chose en sorti, grandissant encore et encore pour faire apparaitre une paire d'elle squelettique, semblable à celle d'une chauve souris, mais à la peau troué et abimé. Elles pourraient sembler inutile, mais elles sont à la fois une arme et une défense efficace. Quand elle se tourna vers l'humain, il pouvait constater la transformation. Sur son crâne trônait plusieurs cornes et sa peau était rouge et sanguinolente. "Je crois qu'il est l'heure pour toi... de mourir !" confit sa voix qui avait gagné en tonalité.

Quand le chasseur devient la proie...

Je me redresse avec difficulté et je la laisse me raconter des sornettes. Comme le dit le vieil adage, ne parle pas, ne regarde pas et n’écoute pas le démon. Hors pour la parole je suis au-dessus de ça grâce à ma tare de naissance. Elle parle alors de sacrifice impie de l’une des premières générations d’êtres humains à avoir laisser l’empreinte de leur pas sur la terre. C’est alors qu’elle dit que c’est Dieu qui a demandé le sacrifice d’âme innocente pour sauver les récoltes. Balivernes et mensonges. Je connais la bible. Je suis un de ses fidèles. Je porte avec humilité et amour la croix à mon cou. C’est inscrit dans le livre saint que c’est Lucifier qui a fait rébellion, qu’il a été déchu par le Tout Puissant. Ce que je crois surtout c’est que la magnifique femme à vendu son âme à un démon de la croisée et qu’elle est maintenant l’une d’entre elle. N’écoute pas cette démone. C’est la voix de mon héros qui résonne dans mon crane et je serre les dents à m’en faire péter l’émail dessus. Quand elle affirme que sa race est la créatrice des « autres » races, mon esprit saturé par la souffrance galope. Ada, Karianne, mes voisins. Ils sont tous des créatures selon leurs propres dires. Je ne crois pas que le Mal absolue a pu créer des êtres si gentils et débordants de candeur envers la lie de l’humanité. Non la démone me ment pour déguster le doute et ma détresse. Je m’appuie alors sur le mur pour reprendre mon souffle tout en la toisant d’un œil mauvais. Car là ma vie est en danger, elle est menacer et le Chasseur hurle son défi dans mon esprit. Il prend le dominion de mon être et se prépare à armer un coup de couteau ravageur et vicieux.

Elle s’approche de moi et malgré tout je la détaille. Elle est si belle. Mais je secoue la tête pour me focaliser sur mon attaque suicide. Car je n’aurai pas le droit à un autre essaie. Elle me saisit le poignet gauche avec une célérité que je dois cligner des yeux pour m’assurer que c’est vrai. Un craquement et une douleur se propage dans mon bras tout entier. Broyer, cassé. Je ne sais même pas si j’ai encore des os dans le poignet. Je pleure de souffrance, mais le Chasseur est aux commandes et prépare ce coup dans les poumons pour la noyer dans son sang. J’étends son prénom Bérith. Je vais m’en souvenir toute ma vie. Même si elle sera certainement courte. Alors elle se détourne de moi et va le teint fier et crâneur. Je veux m’élancer, mais la suite me laisse les bras ballants. MERDE DE HELL!!! SEIGNEUR AIDE-MOI! Je crie de désespoir dans mon esprit surcharger par l’horrible transformation. La jeune femme d’une dangereuse sensualité se fendille, gagnant une masse musculaire puissante. Elle grandit pour être presque deux fois ma taille. Mais malgré l’horreur je la trouve…sexy. Des ailes de chauves-souris trouer pousser et se déploie de manière menaçante. Le corps de la démone semble suer du sang et sa peau rouge comme l’enfer. Elle se retourne avec une lueur perverse et destructrice dans son regard. Un sourire de mépris sur ses lèvres sensuelles Une couronne de cornes démesurer cernait un visage qui me semblait à la fois attirant et repoussant. La voix de l’ange déchue claqua comme un fouet, annonça mon trépas. Mais le Chasseur n’était que rage et poussa mon corps blessé à se lancer à l’assaut alors que même la terreur illumina mon œil valide. J’étais devenu dément, fou à lier et mon instinct me poussait à tuer l’objet de ma frayeur. Je réussi à planter ma lame au niveau du flanc, ou le pouvait frapper, et ensuite je lui lançai plusieurs attaques qui ne causa aucun dommage. C’était comme si j’affrontais un mur d’acier. Avec l’énergie du désespoir je lui lance mon couteau au visage pour me précipiter vers la fenêtre. Mes côtes me font souffrir, mon bras gauche n’est plus qu’un souvenir. Mais mon instinct primaire me pousse à m’enfuir, trouvant des ressources inconnues pour courir malgré le tourment de souffrance et de terreur qui me prend à la gorge.

@Brunehilde B. Gundersen

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Pauvre créature... il pense vraiment avoir une chance contre l'une des sept. De mémoire, personne n'a réussi à survivre à un duel contre l'un des princes et ce n'est surement pas un petit humain qui pourra y parvenir. Pour les éliminer, il faudrait une armée et pas une armée d'insecte humain. Non, il faudrait des créatures puissantes, ayant un bon niveau et encore... Depuis le temps, les démons ont eu le temps de s'entrainer et de ruminer leur vengeance dans leur horrible prison. A présent qu'ils sont libres, le monde va changer, du moins c'est dans l'idée de Bérith.

Le chasseur est l'un des rares à assister à la transformation de l'être démoniaque, généralement, les personnes qui voient ça meurent de manière assez précipité. Mais c'est qu'elle était d'humeur joueuse la diablesse. Le petit homme s'attaqua à elle, tentant de lui faire du mal avec ses lames. A aucune moment elle ne chercha à esquiver ou repousser les attaques. Elle voulait qu'il voit que c'était vain. Au contraire, elle se mit à rire, comme si cette situation était terriblement amusante à ses yeux. Comprenant surement dans quelle genre de situation merdique il venait de se fourrer, il tenta de fuir par la fenêtre et parvint à se retrouver dehors. "Tu crois vraiment pouvoir m'échapper... mais on vient juste de commencer à jouer," se mit à gronder la voix de la démone.

En un clin d’œil, elle se téléporta dehors, l'un des pouvoirs de base d'un démon, d'une simplicité enfantine et surtout d'une efficacité déconcertante. Ainsi, elle se mit en travers du chemin du petit humain et fit "non" de la tête, comme pour lui indiquer qu'il ne pouvait pas aller par là. "J'ai envie de jouer avec toi... j'ai envie de voir la couleur de tes tripes !" dit elle avec un large sourire carnassier. Elle fit un pas vers l'avant et l'envoya valdinguer plus loin contre un arbre grâce à l'une de ses ailes. "Avant de te tuer... je pourrais briser un à un chaque os de ton corps. Tu as déjà le poignet en vrac... que dis-tu que je fasse de même avec le second, pour que tu puisses comprendre le monde "impuissance"," propose t-elle en s'approchant. "Sans bras tes armes ne te servirons à rien. Ensuite, je peux te briser les jambes pour que tu ne puisses plus t'enfuir, ni même ramper. C'est un programme amusant, tu ne trouves pas ?" dit-elle comme si elle était une enfant en train d'imaginer les heures qu'elle va passer dans les différentes attractions d'un parc tel que Disneyland. "Je vais être sympa, je te laisse le choix, en premier, tu préfères le bras ou la jambe ?" Elle sait qu'elle n'aura surement aucune réponse, mais c'est amusant de jouer avec la "nourriture". Bellator devait surement l'observer cacher au loin, s'assurant que l'humain ne puisse fuir, mais il n'y avait aucune chance que ça puisse arriver. "Bon d'accord, si tu choisis pas dans ce cas là... Am, stram, gram commence t'elle à dire en regardant le bras valide puis les jambes de son jouet. "Pic et pic et colégram. Bour et bour et ratatam. Am, stram, gram..." La tentions était palpable et ceci ne faisait qu'enchanter davantage la démone. "Oh et puis zut, ce jeu de gamin c'est pas amusant. Dis adieu à tes jambes !" finit-elle par dire avant d'écraser son pied sur le premier genou de l'humain. Elle prenait bien soin de l'écraser, ça devait être une douleur terrible et vu les bruits que les os faisaient et même les nerfs et ligaments s'il ne tombe pas dans les pommes, ça serait étonnant.

Quand le chasseur devient la proie...

Par la Grâce du Seigneur j’ai pu franchir la fenêtre. Je tombe sur mon poignet blessé et la douleur me fait serrer les dents. Mais au moins mon horrible faciès est baigné par la douce chaleur des étoiles qui me donnent l’espoir de sauver ma peau carbonisée. Je me relève en chancelant et me dirige vers le mur d’enceinte pour le grimper. Disons qu’avec la vision que je viens de subir, la terreur me donne des ailes. Je cours, je trébuche à demi plutôt et la douleur dans mon torse m’est presque insoutenable. Des côtes cassés c’est ce que je crois. Mais mon espoir et mon salut sont réduit en néant alors que la démone sanguinolente et vindicative apparut du néant pour me bloquer le chemin. Elle m’annonce qu’elle veut jouer avec moi, comme un prédateur rompue mais désirant faire acte de méchanceté perverse envers sa proie sans défense. Ce sourire qu’elle me décroche m’est que haine et joie perverse, un sourire malveillant comme je n’ai jamais assisté de ma misérable vie. Elle s’avance alors d’un geste gracieux et d’une puissance phénoménale elle ‘assène un coup de son aile de chauve-souris. Je suis rapide d’habitude, mais la terreur m’a transformer en statue de sel et c’était comme si toutes mes blessures venaient de se remplir de lave en fusion. La souffrance est telle que je n’arrive plus à résonner logiquement. De nouveau je virole dans les airs comme une poupée à qui on s’est amusé à brulé le plastique au briquet.

Lourdement je tombe au sol. L’air s’évacue brutalement de mes poumons à cause de l’Effet combiné de la chute et de la douleur qui se répand dans tout mon être. De mon esprit fiévreux et paniquer je ne cesse de prier Dieu et Papy de venir me chercher. De ne pas laisser cet être infernal dévorer mon âme. Mais à ses paroles un nouveau degré de terreur surcharge mon cerveau qui est en pleine ébullition. Elle m’annonce avec un air enfantin qu’elle va me briser chaque os de mon corps. Si je pourrais parler à cet instant je dirais tout ce que je sais pour que la souffrance cesse. Mais je ne peux que l’implorer du regard. Alors un jeu pervers commence et sur un air joyeux elle chantonne tout en pointant mes membres à tour de rôle. À cet instant je sais que tout est perdu. Que je ne pourrais pas revoir les voisins, Nyx et les rares personnes qui semblent m’apprécier malgré mon tare de naissance et ma laideur cauchemardesque. Malgré moi je tombe dans le piège de la tension et la nervosité macabre de savoir quel membre sera mis en miette. Alors l’être démoniaque se fatigue de la chansonnette et m’écrase le genou. Le bruit d’os est épouvantable, mais ce n’est rien en comparaison de la douleur qui vient de se rependre comme une trainée de poudre dans chaque millimètre de mon système nerveux centrale. Je relève mon dos comme si j’avais un câble à haute tension dans le cul. Je grimace, chaque muscle de mon visage tendu à l’extrême. Je porte mes mains à ma jambe dont les os ont brisé comme du verre. J’ouvre la bouche sur un hurlement silencieux et mes traits immondes sont décomposés par la douleur insoutenable. Je délire par la souffrance qui surcharge mon être. Mais étrangement je lutte pour rester conscient. Pour faire honneur à Papy. Qu’il soit fier de moi quand je vais le revoir tout à l’heure. Car je ne me leurre pas. Je vais mourir ce soir.

En arrière-plan je récite des prières pour que Dieu accepte mon âme au paradis et puisse rejoindre les miens. Une pensée pour Karianne, Ada, Nyx et les autres êtres merveilleux qui m’ont souri dernièrement. J’ai la bouche sèche, mais je réussi à former un gravillon de bave mélanger au sang de ma langue que j’ai mordu en recevant un châtiment. Je lui crache dessus en signe de défi et surtout pour que l’être autant magnifique que démoniaque laisse libre court à sa colère et me tue rapidement. Je suis à sa merci, mais je sens que je vais défaillir et tomber dans les pommes dans peu de temps…

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

Massacrer est une activité facile pour Bérith, elle aime ça, c'est une guerrière et tuer est une habitude. Des champs de bataille elle en a connu par le passé et elle était surement l'un démon les plus terrifiant. Parmi ses frères, certains sont largement plus tempéré qu'elle. Pour la princesse c'est différent, c'est du grand spectacle, elle torture, déchire et massacre en grand. Si suffisait de comparer les champs de bataille. Ceux ou son armée passé... ne laissait que des cadavres peu reconnaissable comparé à d'autres champs de bataille ou les corps pouvaient être entier. Parfois, pour faire comprendre aux autres qui est le plus fort, il faut savoir faire le show. Plus vous inspirait la peur, plus ils trembleront.

Cet homme, ce misérable insecte qui avait osé pénétrer dans son domaine pour essayer de la tuer était en train de comprendre son erreur. Elle aurait très bien pu le tuer, ceci lui aurait pris à peine une seconde, mais elle veut le terrifier. Ce type a eu l'impudence de venir ici et il va en payer le prix. Tant pis si cela peut semble injuste, c'est la dure loin de la jungle. Au final, il n'a que ce qu'il mérite et il servira d'exemple au prochain. Et si pour les habitants des îles retrouver son cadavre écorché leur fait comprendre que c'est signé "démon", alors qu'il en soit ainsi. Cela fait trop longtemps qu'ils vivent dans une paix certaine.

L'homme devait souffrir avec son genou brisé, mais ça lui était égal. Qu'est-ce qu'elle pourrait lui briser encore ? "Il reste encore tellement d'os... Lequel veux-tu qu'on brise ? Et si... je brisais un à un tes doigts ?" suggère t-elle en se postant de manière accroupi à coté de lui. Elle se saisit de son bras cassé, histoire que ça fasse un peu plus mal. Puis, elle prit son pouce entre ses propres doigts. "Testons sa souplesse..." Elle envoya le doigt en arrière encore et encore jusqu'à ce qu'un se fasse entendre, indiqua que l'os était soit brisé ou déboité et que les muscles reliés à ce dernier avait pris cher. Elle fit de même avec les autres doigts, mais les brisant de différentes manières : en tirant dessus, en les broyant au centre de sa main... Quoi qu'il en soit, cette main était totalement hors service. "Tout ceci ne serait pas arrivé, si tu ne serais pas venu. Tu récoltes ce que tu mérites sale cafard !" indique t-elle en se relevant puis lui tournant le dos tout en lui donnant un coup au visage avec son aile. "Je devrais te démembrer et te donner à bouffer à des chiens !" Par la force de la télékinésie, elle l'envoya valser dans les airs, le laissant retomber comme un vulgaire sac. "Tu ne m'amuses plus !" déclare t-elle avec un ton sec. "Bellator !" dit elle un peu plus haut, elle savait que son fidèle bras droit ne devait pas être très loin à observer la scène. "Fais ce que tu veux de lui et débarrasse toi du cadavre, s'il te plait !" C'était clairement un ordre, mais il avait aussi la possibilité de s'amuser. Son regard observait le pauvre malheureux sur le sol. Sa mort va être si douloureuse, mais il l'avait cherché. Petit à petit, elle reprit sa forme humaine, des morceaux de sa forme démoniaque s'effritant et tombant au sol, la transformation était encore plus terrifiante que celle d'avant. A l'intérieur se trouvait la Bérith humaine, totalement nue, couverte de sang, le regard diabolique et un air malsain sur le visage. Personne ne s'en prend à la princesse, personne.

» Le chasseur et la proie [Daniel] (Terminé)
» Quand le contenu est aussi sublime que la reliure.
» Qu'est ce que tu fiches ici ? (Terminé)
» (Terminé) Un round de plus?
» (Terminé) Décompresser...enfin [ft.Nyx]