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Quand le contenu est aussi sublime que la reliure.

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Winston Wakeman
Winston Wakeman
Le Sang
∞ Pseudo : Winston Wakeman
∞ Messages : 102
∞ Feat. : Josh Brolin
∞ Copyright : Thalia Jacobsen
∞ Multicompte : Aucun
∞ Me & Myself ∞ : Quand le contenu est aussi sublime que la reliure. PCHP
∞ Age : 64 en apparence voulue, ma naissance remonte au début des années 900
∞ Etat Civil : En symbiose avec mon âme sœur tant espérer Elina Heikkinen
∞ Habitation : Ranch en montagne
∞ Job : Chirurgien et philantrope
∞ My Love ∞ : Quand le contenu est aussi sublime que la reliure. Original
∞ Créature : Phénix
∞ Camp : Rubis
∞ Pouvoirs : Niveau 1 – Force - Résurrection - Pyrokinésie
Niveau 2 – Messagers – Missionnaires - Métamorphose humaine
Niveau 4 - Immunité limitée contre la magie
Niveau 5 – Lecture aura
Niveau 7 – La HUPPÉ

∞ Niveau magique :
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∞ Mon Fourre-Tout ∞ : Membre de la Huppe - Il s’agit de la cour du roi, les plus proches conseillers du Simurgh. Ils font le lien entre le roi et les sujets et surtout, ils font respecter les lois et les règles. Ils font office de cour de justice des phénix. Par extension, ce sont également ceux qui protègent les faeries.

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∞ Points magiques : 268

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MessageSujet: Quand le contenu est aussi sublime que la reliure. Quand le contenu est aussi sublime que la reliure. EmptyMar 30 Juin - 14:43

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Quand le contenu est aussi sublime que la reliure.
Je me lève de bon matin. Avec l'ardeur de mes vingt ans, mais les articulations de mon âge vénérable, je fais quelques étirements. Bonté divine que je n'aime aucunement ces claquements secs que mes articulations font en protestant énergiquement. Ils ont l'air de me crier, de me supplier, tout simplement d'arrêter cette torture. De me plonger sous la douillette de mon lit et de ne plus relever avant mon prochain anniversaire. Mais je les laisse hurler de souffrance, je dois rester stoïque et démontrer un peu de fierté que diable. Je suis un Huppé, un membre sophistiqué de la cour doublé d’un serviteur assidu de Sa Majesté. En plus aujourd’hui c’est jour de congé pour mon devoir de médecin. Car ce soir je dois aller encourager un vernissage d’une chère amie et ouvrir mon porte-monnaie comme le digne mécène que je suis. Comble de joie, il va avoir un encan silencieux sur une multitude d’ouvrages dont certains d’une rareté absolue pour aider la fondation de l’hôpital de l’archipel. Je sais à l’avance que je serais gourmand du regard. Pas seulement pour les créations exposer, mais bien entendu pour le traité des oiseaux de mon ami le regretté Conrad Gessner de 1557. Mais le devoir avant tout. Je me dois d’aller faire les travaux de mon ranch avec assiduité. J’aide Leroy, mon employé pour le domaine, à compléter les tâches avec notre routinière camaraderie. Mais toutes mes pensées vont vers cet évènement que ma chère et tendre aimée va assurer la sécurité.

Mais bientôt je me dois de me préparer pour cette soirée que j’anticipe depuis des siècles. J’espère simplement que je vais  sous le charme douceâtre et de l’intellect génialissime de quelques personnes et non confronté à l’ennuie placide des éternelles pique-assiettes qui courent ce type d’événement.  Je prends alors un bonne douche, me rasant de manière impeccable et utilisant un après rasade doté d’un arôme viril et distinguer. Je m'habille au son des plus grands disparus de la musique rock et blues des années 50. Je balance des hanches au son des notes et chantonne les paroles. J’enfile alors mon habit trois-pièces sombres et portant une nuances d’un bleu électrisant. Une cravate sombre pour faire sortir la blancheur immaculée de ma chemise. Je lèche ma chevelure vers l’arrière pour me donner un air digne et d’un relent d’une virilité que biens des dames semblent apprécier.  Je me regarde dans mon miroir et je ne peux qu'apprécier l'élégance et le flegme que je dégage. Même si la fin du monde doit cogner à nos portes, avoir un minimum de savoir-vivre et surtout une classe typiquement britannique est de rigueur pour mon propre orgueil. Je saisis ma canne de marche, élément incongru et sophistiqué durant cette époque  chaotique j'en conviens. Mais la lame d'acier caché à l'intérieur m'a été d'une grande assistance dans des situations des fois délicates ou bien catastrophiques. Et avoir l'air désarmé peut donner l'avantage considérable dans une escarmouche. C'est ce que mon vieux professeur d'escrime d'Oxford se tuait à nous dire. Paix à l'âme de cet homme qui sans le savoir m'a façonnée d’une nouvelle manière pour me défendre dans cette nouvelle existence.

Rassurer par ma dégaine, je prends la direction de la sortie de ma demeure. En sortant je sonde les alentours. Le soleil commence à se coucher avec sa lenteur hypnotique. Je prends une grande respiration et je commence à descendre les quelques marches de bois de ma véranda. Une main immense se dépose sur mon épaule. Bonté divine j'ai failli souiller mon pantalon. Je pivote ma tête d'un quart de tour et je vois le regard intransigeant de Leroy. Il me demande où je vais. Je lui tapote gentiment sa main qui est plus grosse que ma cuisse. Je lui fais un sourire charmant et désarmant. « Je vais au vernissage mon cher Leroy. Je croyais vous l'avoir dit hier? » Les yeux du bel homme se perdent un instant. Je sais qu'il cherche dans sa mémoire qui est surtout centrée sur ses domaines de prédilections. À savoir s’occuper avec amour de notre petit coin de paradis et causer des dommages importants à ceux qui auront l’audace de s’en prendre à notre refuge. Il hoche la tête et me dis de faire attention. C'est drôle, je crois qu'il m'a adopté le gaillard. Un peu comme un père. Et je ne m'en plains aucunement. Qui ne rêve pas d'avoir un colosse de la sorte comme fils? « Leroy aurez l'obligeance d’avertir la petite boule de poil de mon départ je vous prie? Je ne veux surtout pas causer d’inquiétude à qui ce soit et Stella est un brin trop protectrice.»  Il sourit et entre dans la maison pour souper et le connaissant il sera assoupi sur le divan en train de sommeiller devant un série ringarde tout en caressant la petite Yorkshire assoupie sur ses genoux. Je me dirige vers le garage pour enlever la protection de tissus qui recouvre ma beauté mécanique. Une Morgan 1974 rouge comme les flammes ardentes de ma mie. Je lance le monteur et la distance entre mon domaine et l’exposition est rapidement réduit à néant. J’adore cette voiture qui est un héritage des Wakeman. J’arrive devant le lieu indiqué par le pli d’invitation et le valet de stationnement prend le relais de ma voiture qui attire autant l’attention que mon humble personne. Un tapis rouge. Que c’est sélect et mondain. Il y a même des photographes en maraudes et je les salut avec courtoisie en ajoutant une révérence espiègle qui les conquis littéralement. Je discute même avec quelques personnes présentes et sous l’impulsion du moment je demande à une dame âgée de m’accompagner pour cette soirée. Bloody hell je crois qu’elle va s’évanouir. Elle accepte en rougissant devant mon sourire doux et débordant de flegme.

Je fais des baisemains d’une élégance sophistiquée, serre des mains avec conviction et présente Anna à chaque personnalité présente. Cette dernière, une lycanthrope rangée vers la bonté, est une artiste peintre de grand talent que je savoure ses œuvres en cachettes. Hors voilà une occasion en or de la valoir comme un membre de la communauté artistique. Présentation à ma chère Thalia et naturellement j’achète une œuvre qui enflamme mon cœur de passionner d’art. Je lui fais un chèque du double du montant demandé, voulant encourager l’elfe qui vient de se lancer dans ce domaine trop souvent assujetti à la pauvreté. Et alors je vois l’hybride qui arpente mes pensées depuis un certain temps. Elle est magnifique dans ce tailleur sombre et naturellement je vais lui présenter mes hommages. « Bonsoir ma chère Elina. Vous revoir me comble d’une joie des plus consommés. Je ne vais guère vous accaparer durant votre devoir, mais vous êtes d’une élégance et d’un charme qui doit rendre les étoiles pâles de jalousie. » Je souris avec charme, flegme et je reste stoïque comme l’exige mon appartenance au civisme britannique. Un tendre baisemain que je fais avec plaisir, hors je le perdure légèrement plus longtemps que l'exige la bienséance. Je lui souhaite une bonne continuation et je laisse Anna avec des gens extasier devant son travail. Elle me sourit reconnaissante de cette opportunité. Je lui murmure alors que maintenant elle sera reconnue pour ses tableaux et que je suis choyé d’avoir plusieurs de ses œuvres à la maison. Je la laisse au bon soin d’un homme mature qui semble la dévorer autant du regard que ses œuvres. Charles est un veuf avec une courtoisie presque similaire à la mienne et je sais la lycanthrope entre de bonnes mains.

La soirée se passe comme un charme et comme de raison je me présente à l’encan silencieux d’œuvres dont je me délecte du regard. Que de nostalgie et de souvenirs pour votre fidèle serviteur. Je me remémore les actes de l’histoire dont j’ai activement participé. Des glorieuses batailles, des intrigues sournoises de la cour, des amantes et même des amants qui sont devenus poussières depuis belle lurette. Je dicte les montants pour chaque livre à voix basse à la charmante préposée qui ne cesse de sourire avec gratitude. Me voilà près du million de dollars en dons pour ce soir, une infime partie de la part du lion que j’ai amassé depuis ma première naissance. Hors ce qui me chagrine c’est que le clou de la soirée, l’encyclopédie des oiseaux de Gunnar n’est qu’un faux. Un excellent faux, mais un chiffre en bas d’une page, une courbe hésitante dans le plume de l’hirondelle, me mette la puce à l’oreille. Néanmoins je mise dessus pour empêcher d’une bonne âme soit déçu. Alors mon regard se détourne des livres pour contempler une véritable beauté qui regard amoureusement les bouquins qui ne sont qu’un ennuie mortelle pour la majorité des gens.

Galamment, avec cette dose mensuré de charme et de stoïque britannique qui me désigne d’emblée comme un fidèle serviteur de Sa Majesté, je me permets de m’introduire avec bienséance. « Bonsoir ma chère amie bibliophile. Je ne peux qu’admirer votre amour pour les manuscrits qui ne semble qu’égaler votre beauté. » Je tends la main pour faire une révérence de bon goût et surtout si elle le désire un baisemain digne de l’ère victorienne. « Permettez-moi de me présenter. Alair Wakemen pour vous servir ma chère. Puis-je avoir l’audace de vous demander votre préférence littéraire pour engager une discussion des plus plaisantes? » Je ne suis que dignité, flegme et surtout d’un charme qui reflète mon amour pour la culture britannique.

@Sita Chopra
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