Âme soeur est-ce possible?

Je me lève de bon matin. Avec l'ardeur de mes vingt ans, mais les articulations de mon âge vénérable, je fais quelques étirements. Bonté divine que je n'aime aucunement ces claquements secs que mes articulations font en protestant énergiquement. Ils ont l'air de me crier de me supplier, d'arrêter cette torture. De me plonger sous la douillette de mon lit et de ne plus relever avant mon prochain anniversaire. Mais je les laisse hurler de souffrance, je dois rester stoïque et démontrer un peu de fierté que diable. Je suis un Huppé, un membre sophistiqué de la cour doublé d’un serviteur assidu de Sa Majesté. En plus aujourd’hui c’est jour de congé pour mon devoir de médecin. Car ce soir je dois aller encourager un vernissage d’une chère amie et ouvrir mon porte-monnaie comme le digne mécène que je suis. Je sais à l’avance que je serais gourmand du regard. Pas seulement pour les créations exposer, mais bien entendu pour Elina qui est devenu pour moi la huitième merveille du monde. Toutefois je me dois d’aller faire les travaux de mon ranch avec assiduité. Toutefois je m’assure simplement que le présent pour la phénix qui occupe mes songes et tourmente mon esprit est bien expédier. Un collier avec un oiseau de feu qui prend son envol, une sublime création d’un artisan local. J’aide Leroy, mon employé pour le domaine, à battre les tâches ave notre routinière camaraderie. Mais je repense aux missives envoyé avec des mots doux, des nouvelles et surtout ma grande envie de la revoir pour poursuivre notre conversation qui me manque tant. Mes plis furent envoyés à chaque lundi et jeudi avec la régularité qu’exige un gentleman de mon éducation. Chaque vendredi je lui envoie une gourmandise délectable pour lui souhaiter une bonne fin de semaine. Une cour courtoise et assidue de deux mois, en fait depuis son départ en beauté et me laissant sur le seuil de ma maison complètement tomber des nues par un doux baiser chaste. Bonté divine j’ai fait une photo de moi avec Stella qui regardent par la fenêtre avec nostalgie. Une carte postale que j’ai rajoutée avec ma plume les mots « Vous nous manquer ma chère à un point si intense que je compte les seconde qui nous sépare. Stella s’ennuie de vous au point qu’elle dort dans la chambre d’amie ou vous êtes reposé. »

Mais bientôt je me dois de me préparer pour cette soirée que j’anticipe depuis des siècles. Car après tant de temps passé à m’interroger dans mon étude privé, je crois que ma quête de trouver l’âme sœur est en voie de se réaliser. Je suis complètement sous le charme rustre et de l’intellect génialissime. Je prends alors un bonne douche, me rasant de manière impeccable et utilisant un après rasade doté d’un arôme viril et distinguer. Je m'habille au son des plus grands disparus de la musique rock et blues des années 50. Je balance des hanches au son des notes et chantonne les paroles. J’enfile alors mon habit trois-pièces sombres et portant une nuances d’un bleu électrisant. Une cravate sombre pour faire sortir la blancheur immaculée de ma chemise. Je lèche ma chevelure vers l’arrière pour me donner un air digne et d’un relent d’une virilité que biens des dames semblent apprécier. Je me regarde dans mon miroir et je ne peux qu'apprécier l'élégance et le flegme que je dégage. Même si la fin du monde doit cogner à nos portes, avoir un minimum de savoir-vivre et surtout une classe typiquement britannique est de rigueur pour mon propre orgueil. Je saisis ma canne de marche, élément incongru et sophistiqué durant cette époque chaotique j'en conviens. Mais la lame d'acier caché à l'intérieur m'a été d'une grande assistance dans des situations des fois délicates ou bien catastrophiques. Et avoir l'air désarmé peut donner l'avantage considérable dans une escarmouche. C'est ce que mon vieux professeur d'escrime d'Oxford se tuait à nous dire. Paix à l'âme de cet homme qui sans le savoir m'a façonnée d’une nouvelle manière pour me défendre dans cette nouvelle existence.

Rassurer par ma dégaine, je prends la direction de la sortie de ma demeure. En sortant je sonde les alentours. Le soleil commence à se coucher avec sa lenteur hypnotique. Je prends une grande respiration et je commence à descendre les quelques marches de bois de ma véranda. Une main immense se dépose sur mon épaule. Bonté divine j'ai failli souiller mon pantalon. Je pivote ma tête d'un quart de tour et je vois le regard intransigeant de Leroy. Il me demande où je vais. Je lui tapote gentiment sa main qui est plus grosse que ma cuisse. Je lui fais un sourire charmant et désarmant. « Je vais au vernissage mon cher Leroy. Je croyais vous l'avoir dit hier? » Les yeux du géant se perdent un instant. Je sais qu'il cherche dans sa mémoire qui est surtout centrée sur ses domaines de prédilections. À savoir s’occuper avec amour de notre petit coin de paradis et causer des dommages importants à ceux qui auront l’audace de s’en prendre à notre refuge. Il hoche la tête et me dis de faire attention. C'est drôle, je crois qu'il m'a adopté le gaillard. Un peu comme un père. Et je ne m'en plains aucunement. Qui ne rêve pas d'avoir un colosse de la sorte comme fils? « Leroy aurez l'obligeance d’avertir la petite boule de poil de mon départ je vous prie? Je ne veux surtout pas causer d’inquiétude à qui ce soit et Stella est un brin trop protectrice. » Il sourit et entre dans la maison pour souper et le connaissant il sera assoupi sur le divan en train de sommeiller devant un série ringarde tout en caressant la petite Yorkshire assoupie sur ses genoux. Je me dirige vers le garage pour enlever la protection de tissus qui recouvre ma beauté mécanique. Une Morgan 1974 rouge comme les flammes ardentes de ma mie. Je lance le monteur et la distance entre mon domaine et l’exposition est rapidement réduit à néant. J’adore cette voiture qui est un héritage des Wakeman. J’arrive devant le lieu indiqué par le pli d’invitation et le valet de stationnement prend le relais de ma voiture qui attire autant l’attention que mon humble personne. Un tapis rouge. Que c’est sélect et mondain. Il y a même des photographes en maraudes et je les salut avec courtoisie en ajoutant une révérence espiègle qui les conquis littéralement. Je discute même avec quelques personnes présentes et sous l’impulsion du moment je demande à une dame âgée de m’accompagner pour cette soirée. Bloody hell je crois qu’elle va s’évanouir. Elle accepte en rougissant devant mon sourire doux et débordant de flegme.

Je fais des baisemains d’une élégance sophistiquée, serre des mains avec conviction et présente Anna à chaque personnalité présente. Cette dernière, une lycanthrope rangée vers la bonté, est une artiste peintre de grand talent que je savoure ses œuvres en cachettes. Hors voilà une occasion en or de la valoir comme un membre de la communauté artistique. Présentation à ma chère Thalia et naturellement j’achète une œuvre qui enflamme mon cœur de passionner d’art. Je lui fais un chèque du double du montant demandé, voulant encourager l’elfe qui vient de se lancer dans ce domaine trop souvent assujetti à la pauvreté. Et alors je vois l’hybride qui arpente mes pensées depuis un certain temps. Elle est magnifique dans ce tailleur sombre et naturellement je vais lui présenter mes hommages. « Bonsoir ma chère Elina. Vous revoir me comble d’une joie des plus consommés. Je ne vais guère vous accaparer durant votre devoir, mais vous êtes d’une élégance et d’un charme qui doit rendre les étoiles pâles de jalousie. Nous allons casser la croûte après cet événement? » Je souris avec charme, flegme et je reste stoïque comme l’exige mon appartenance au civisme britannique. Un tendre baisemain que je fais avec plaisr,hors je le perdure l`égèrement plus lontemps que l'exige le civisme. Je lui souhaite une bonne continuation et je laisse Anna avec des gens extasier devant son travail. Elle me sourit reconnaissante de cette opportunité. Je lui murmure alors que maintenant elle sera reconnue pour ses tableaux et que je suis choyé d’avoir plusieurs de ses œuvres à la maison. Je la laisse au bon soin d’un homme mature qui semble la dévorer autant du regard que ses œuvres. Charles est un veuf avec une courtoisie presque similaire à la mienne et je sais la lycanthrope entre de bonnes mains.

La soirée se passe comme un charme si ce n’est qu’un petit accrochage. Une messagère phénix bavarde et orgueilleuse parlait de ma Elina avec sarcasme et répulsion. Je suis arrivé dans son dos alors qu’elle disait qu’une hybride côté d’une moitié infernal n’a pas sa place chez les dignes défenseurs des membres du bien. Je tousse un peu et quand il se retourne cette engeance de condom troué devient mielleuse. Elle le fait naturellement car je suis Huppé et proche de Sa Majesté. Je ne sais point que ma mie qui fait battre mon vieux palpitant de vieux garçon entend mon intervention. Mon regard devient froid et intransigeant. Mon flegme naturel est restreint par une colère que je laisse rarement apparaître. « J’ai par inadvertance entendu vos propos et je vous sommes de les retirer sur le champ. Vous êtes une honte pour notre race espèce d’harpie sans cervelle. Vous parlez de devoir? Je ne vous ai point vu lors de la brèche à la prison. Hors celle que vous poignarder dans le dos était là à défendre les gens présent contre les démons évader et faire son devoir sacré. Nous avons dos à dos combattu pour repousser ces ennemis alors que vous étiez en train d’écornifler à la cour pour vous promouvoir. C’est Sa Majesté qui me l’a dit. » Je la fusille du regard et je deviens vindicatif. Un brin rustre même. « On ne doit guère s’arrêter à l’apparence et au passé d’une personne. Nous devons la découvrir et l’apprécier sous toutes ses facettes. Comme moi malgré que vous soyez une marie couche toi là, une langue de vipère et un être méprisable par votre orgueil et votre jalousie je vous apprécie. » Elle marmonne de piètres excuses et se prépare à sortir. Hors je la retiens d’une simple toux. « J’ose espérer que vous allez encourager le vernissage avec votre fortune en achetant un de ces trésors mis en vente. Aussi ce n’est point à moi de vous excuser de manière si lamentable. Je vous prie de vous excuser de manière courtoise et convenable à la cible de vos attaques perfides et surtout de ne plus répandre votre venin de la sorte! » Je souri doucement en voyant la messagère s’excuser à ma chère Elina et je continu à agrémenter cette soirée de ma présence calme et apaisante. De mon aura de flegme, de stoïque et de sophistication toute britannique! Bonté divine que j’ai hâte que le service de la jeune guerrière soit terminer pour que nous puissions allez se restaurer et qui sait danser sur les airs des rois des années 50?

@Elina Heikkinen

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Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ La soirée se déroulait plutôt bien. On pourrait croire qu'avec les démons qui se sont libérés, Elina aurait passé ses nuits à traquer, mais celle-ci s'octroie tout de même des soirées qu'elle pouvait qualifier de tout à normale. En fait, depuis qu'elle s'en est allé de chez le doc, l'hybride ne cessait de penser à lui. Qu'en bien même aurait-elle voulu l'oublier que ce n'était pas possible. Ce dernier s'était évertué à lui envoyer des lettres et des présents pour la courtiser. Une cour digne de ces époques victoriennes desquelles la jeune femme se trouve friand. Oui, elle a un côté assez fleur bleue, mais il n'est pas non plus des plus développés. En vérité, celle-ci se trouve un peu honteuse d'agir comme toutes les femmes qu'elle peut parfois croiser. Celle-ci a toujours agi comme une guerrière fière et impénétrable. Une parfaite amazone dans ce monde qui parfois voir très souvent demande des sacrifices. En 860 années d'existences, Elina a pu mettre de côté la quête ultime propre aux membres de sa race. Rechercher l'âme sœur. Qu'importe ce que l'on fait où l'époque, le cœur ne cesse d'appeler cet être naît pour soi. L'aurait-elle trouvé en cet homme ? La jeune femme n'avait pas voulu prendre le temps d'y penser se disant que leur prochaine rencontre saura mieux parler que toutes ces réflexions qu'elle pouvait se faire.

De plus, cet événement lui permettait de ne pas rester toujours sur place. La jeune femme ayant des yeux partout et heureusement qu'elle avait prévu de quoi protéger ses pauvres pieds sinon elle n'aurait pu survivre au reste de la soirée. Pas le vernissage, mais l'après. Elina avait accepté de manger en compagnie du docteur et pour se faire, elle avait prévu de quoi plaire au phénix. Pourquoi ? Elle l'ignorait, mais c'était la plus belle robe qu'elle possédait. La jeune femme s'est dit que pour ne pas faire tâche à côté de ce phénix charismatique, elle se devait de sortir le grand jeu. En parlant du doc, le voilà qui entre dans la salle accompagné d'une artiste. Une pointe de jalousie ? Minime, mais présente tout de même dans le cœur de l'hybride. Elle fit cependant comme si de rien n'était quand le regard de ce dernier se posa sur elle. Il semblait l'avoir cherché et quand cela fut fait, Elina a eu l'impression que son regard s'est accroché à elle. Attiré comme un aimant.

« Bonsoir ma chère Elina. Vous revoir me comble d’une joie des plus consommés. Je ne vais guère vous accaparer durant votre devoir, mais vous êtes d’une élégance et d’un charme qui doit rendre les étoiles pâles de jalousie. Nous allons casser la croûte après cet événement? »

<< Bonsoir doc. >> Le baisemain dure un moment. Se fait-elle des idées ? Non, il ne doit pas être autant attiré par elle tout de même ? Pourtant, Elina devait se rentrer cette évidence dans le crâne. Un homme n'envoie pas des lettres et des présents comme ça. << Vous exagérez, c'est que ma tenue de travail. >> Fit-elle un peu embarrassé, bien qu'elle sache bien le cacher. << C'est toujours prévu oui, à condition que vous me reconduisiez chez moi après. Un allée à pied, c'est sympa, mais le retour moins. >> Surtout avec des talons. Elina pouvait souffrir pour une soirée, mais pas éternellement non plus. Elle qui préférait porte des choses pratiques plutôt que superflu. Posant une main sur son oreillette, elle porta ensuite la manche à ses lèvres. << J'vais voir ça, toi ne bouge pas. >> Elle regarde Winston et lui sourit. << Désolé, le devoir m'appelle. Nous nous retrouverons sur le parking. >> Fit-elle avant de lui souhaiter de passer une bonne soirée. Elle se rendit auprès de la personne louche qu'avait vu son collègue, mais il se trouvait que c'était l'un des nombreux artistes à l'honneur. Décidément, si cet homme ne savait pas faire la différence entre individu suspect et artiste excentrique, la soirée risquait d'être très longue.

Et elle n'était pas prête de se terminer. La nature d'Elina n'était pas la plus secrète qui soit, mais pas la plus connue non plus. La jeune femme n'étant pas du genre à se vanter ou se plaindre. Avec le temps et l'âge, on prend l'habitude de certaines méchancetés et on les met bien loin ou bien, on donne une bonne leçon aux langues de serpent. D'ailleurs, une phénix, pour ne pas changer parle mal d'elle. À croire qu'elle l'a fait exprès, juste au moment où Elina passe à côté. Décidément, la plupart des phénix n'ont pas plus à envier que certains démons. Leurs méchancetés pouvaient parfaitement coller l'une à l'autre. Elina allait partir, parce que c'était soit la fuite ou son poing dans la gueule de cette femme.

« J’ai par inadvertance entendu vos propos et je vous sommes de les retirer sur le champ. Vous êtes une honte pour notre race espèce d’harpie sans cervelle. Vous parlez de devoir? Je ne vous ai point vu lors de la brèche à la prison. Hors celle que vous poignarder dans le dos était là à défendre les gens présent contre les démons évader et faire son devoir sacré. Nous avons dos à dos combattu pour repousser ces ennemis alors que vous étiez en train d’écornifler à la cour pour vous promouvoir. C’est Sa Majesté qui me l’a dit. »

Elina se stoppe et regarde Winston prendre sa défense. Il déteste vraiment qu'on s'en prenne à elle, on dirait. Son cœur se réchauffe doucement à entendre les paroles vindicatives du phénix.

« On ne doit guère s’arrêter à l’apparence et au passé d’une personne. Nous devons la découvrir et l’apprécier sous toutes ses facettes. Comme moi malgré que vous soyez une marie couche toi là, une langue de vipère et un être méprisable par votre orgueil et votre jalousie je vous apprécie. »

Elina voulut rire, mais elle se retint. Il n'empêche que voir une phénix et messagère qui plus est, se confondre en excuse avait quelque chose de jouissif.

« J’ose espérer que vous allez encourager le vernissage avec votre fortune en achetant un de ces trésors mis en vente. Aussi ce n’est point à moi de vous excuser de manière si lamentable. Je vous prie de vous excuser de manière courtoise et convenable à la cible de vos attaques perfides et surtout de ne plus répandre votre venin de la sorte! »

Lorsque Elina vit la jeune femme s'approcher d'elle, on ne peut pas dire que l'hybride lui laissa une seule chance. Aussi vindicatif que la boule de poil qui devait dormir sur le canapé du ranch de Winston. Stella aurait sans doute aboyé et mordu férocement cette femme. Le regard d'Elina voulait dire tellement de choses qu'elle rembarra ni plus ni moins cette femme. Non, Elina n'était pas du genre à tendre l'autre joue ou encore à pardonner des insultes aussi vicieuses. Elle préfère s'approcher de Winston. << Vous n'étiez pas obligée, mais merci Winston, j'apprécie. >> Ele sourit. << J'espère que vous pourriez m'attendre un peu, je devrais me changer après le service. >>

Finalement, la soirée se déroula plutôt bien et à la fin de son service, Elina alla se changer optant pour la seule robe qui était acceptable avec des escarpins noirs et sans oublier le collier offert par Winston. Elle ne souhaitait pas le porter durant la soirée de peur de le perdre, mais elle pouvait bien faire honneur au docteur maintenant qu'elle devait poursuivre sa soirée avec lui. Elina n'avait pas grand chose à rajouter, un maquillage simple pour faire ressortir son regard et un rouge à lèvre nude faisant rssortir la couleur naturel de ses lèvres. Laissant même sa longue chevelure onduler le long de ses épaules. Elle se trouvait parfaite pour la soirée. Pas trop extravagante, ravissante sans en faire des tonnes. Heureusement pour elle, Elina arriva à esquiver sa nièce qui lui aurait posé une multitude de questions. D'une démarche presque féline, sans même s'en rendre compte, la jeune femme rejoint le membre de l'Huppé. << Pardon de t'avoir fait attendre. >> Fit-elle en le regardant. << J'espère que tu as un coffre pour poser mes affaires de travail. >> Dit-elle avant de poser son regard sur Winston. << Qu'est-ce qu'il y a ? >> Elle regarde derrière elle avant de revenir à lui comprenant pourquoi il la regardait ainsi. << Merci pour les lettres et les petits présents. Mon estomac a beaucoup aimé les pâtisseries. >>

CODAGE PAR AMATIS

Âme soeur est-ce possible?

Je finis de prendre ma gorgée de thé. Même mon breuvage adoré à un goût légèrement amer en cette fin de soirée qui me laisse dans une humeur des plus revanchards envers les êtres de ma propre race. Je crois que je devrais être plus strict et vindicatif avec ces idiots de premières qui ternissent l’image et la noblesse de mon sang. Déposant la tasse de porcelaine dans la petite soucoupe sur la table d’appoint, j’attends celle qui est devenu subitement une importance capitale à mon regard. Mon masque stoïque est craquelé, laissant s’échapper déception et surtout remords. Car une femme innocente, c’est vrai qu’elle possède une part démoniaque mais nous tous on en possède une n’est-ce pas, subis de préjudices alors qu’elle combat et fais honneur aux Phénix. Je me maudis de mon âge avancé, de mon manque de coordination physique qui m’empêcher d’escalader et de la suivre lors de ses traques. De pouvoir la protéger contre les dangers et surtout sa nature diabolique. Où est passé le jeune phénix qui parcourait le nez au vent ce monde vaste, qui combattait pour le bain autant dans la guerre des hommes que celle des êtres de bonnes volontés et vivre des aventures passionnantes? Je me le demande. Alors j’entends des talons claquer avec grâce sur le carrelage de la galerie d’art. Salle morose et vide que j’aurais aimé voir débordante de joie et surtout de bonheur à l’arrivée de ma mie. Assez pour remplir chaque parcelle du cœur de mon Soleil qui semble n’avoir jamais goûté une once de bonheur. Je me redresse et je me retourne avec une lenteur étudier selon les standards du civisme britannique. Malgré le fait que j’aurai pu laisser mon côté Yankee du sud gueuler de me foutre une paix relative pour les dix prochaines années de ma vie, je me dois de faire face en espérant simplement que ce n’est pas cette serveuse qui semble si désireuse d’avoir mon numéro. Je suis un fidèle serviteur de Sa Majesté et je me dois être l’incarnation même du raffinement et des bonnes manières en tout temps.

Me revoilà debout, sans canne, car elle repose près du fauteuil. Endimanché comme le Prince Charles lors d’une soirée officielle avec des supposément dirigeant du monde libre, je remets mon masque de flegme et d’élégance. Mais une joie infuse, un bonheur d’une telle force qui me fit sourire en grand oubliant totalement mon air noble et réservé. Elina est face à moi, vêtue de d’une magnifique robe noire que je trouve tout à fait sensationnel. Bizarrement j’ai complètement oublié le tailleur classique qui lui allait si bien. Mon regard de bronze doit littéralement s’enflammer, doit pétiller d’allégresse de la contempler. Dans un premier temps elle semble surprise de mon attitude autant surprise qu’émerveiller. La sublime et exquise merveille se tourne même pour vérifier si une autre magnificence venait d’apparaître en arrière d’elle. De ce mouvement je peux voir la fine dentelle qui lui couvre le dos d’une manière autant sensuelle qu’artistique. Bloody hell que j’adore la voir si féminine et forte en même temps. Son maquillage souligne l’éclat de perfection de son visage et l’ensorcèlement de ce regard qui hante mes songes depuis ces derniers temps. Le rouge des lèvres légèrement accentue admirablement bien la sensualité et la douceur de ses naïades qui semble si exquises.

Je m’avance alors de ma démarche droite et noble. Arrivé près de la magnifique dame, je lui prends la main gauche avec ma poigne droite. Mon geste est doux, gentilhomme et surtout démontrant d’une touche d’élégance qui est le symbole du civisme que doit posséder tout bon serviteur de sa Majesté. Nos regards se complaisent, semblent tourbillonner comme deux danseurs évoluant sur une piste de danse au son d’une musique enivrante. « Je n’ai aucunement attendu ma chère. En fait mille ans serait peu pour t’apercevoir de nouveau Elina. Ta présence radieuse illumine cette soirée comme un millier de soleils ardents. » Mon ton de voix est hypnotique, lent, calme et d’une sincérité à toute épreuve. Tout en gardant le contact visuel, j’approche mes lèvres du dos de sa main pour y déposer un baisemain dans toute sa splendeur et dans les règles de l’art. Je me relève avec un sourire chaleureux, convivial. Mais une envie espiègle et joueuse me saisit et je m’approche pour déposer un tendre et chaste baiser sur ces lèvres qui m’ont littéralement transporter dans les affres d’un amour que je croyais simplement impossible à ressentir. Un este pure et d'une tendresse ma foi saisissante. Je me sépare alors et lui fait un clin d’œil complice et bon enfant. « Ne dis rien et considère c’est le retour de ce que tu m’as offert avec douceur il y a deux mois. » Point pour moi car elle semble autant surprise que ravis de voir l’être d’action cacher sous les tréfonds de l’homme d’élégance et de bon goût.

Me plaçant à ses côtés, saisissant son sac, je déploie on bras pour l’escorter vers le stationnement où attend bien sagement ma Morgan. Nous faisons quelques pas et je ne peux m’empêcher de la complimenter. « Cette robe te sied à ravir ma chère. Elle fait ressortir les reflets de bronze de ta chevelure et l’éclat de ton regard. À chaque instant que je te vois, ton charme et ta douceur me renversent. Ce soir ta somptuosité naturelle est rehaussée par cette robe. Et ce pendentif semble avoir été fait pour toi. » Je lui fais un sourire radieux. Nous arrivons alors à la voiture et lui délaisse avec peine son bras pour lui ouvrir la portière. « J’espère que vous avez faim? Les amuse-gueules m’ont laissé un goût fade en bouche et je salive d’avance de partager un hambourgeois au fromage et un lait frappé avec une si sublime cavalière. » Je ressemble à un majordome ayant un balai dans le fondement et les oreilles molles. Dignement je range son sac dans le coffre de la voiture racé est sport. Avec naturelle je m’assoie derrière le volant et réveille subitement le moteur V8 qui semble ronronner d’impatience. Tout en roulant vers notre destination je tiens à m’expliquer de la petite altercation que j’ai eue avec cette vipère de première. « Je m’excuse d’avoir sermonner cette garce de bas étages. Je suis d’un calme olympien, mais dès que les gens commencent à vouloir poignarder dans le dos des êtres qui comptent pour mon vieux palpitant, je deviens une Stella numéro deux. Si je pourrais, je les mordrais et les secouerait telle des poupées de chiffons pour qu’ils reprennent conscience avec le civisme et le savoir-vivre. Et si je peux rajouter, j’ai une dent particulière envers ceux qui osent vous faire du mal. » La balade durera moins de cinq minutes et je lui parle avec mon ton suave et distingué digne d’un présentateur de la BBC. « Alors ma chère ces deux derniers mois ont été comment. Je suis des plus heureux de savoir que vous avez apprécié les missives et les présents. Chaque gourmandise fut approuvée par votre admiratrice à la maison. » Une musique flotte des haut-parleurs et j’adore ce charmant Frank Sinatra. Je ne peux qu’affirmer à cet instant que j’aimerais que cette ballade en voiture perdure encore plusieurs heures.

@Elina Heikkinen

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Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ Sous son regard, Elina a l'impression qu'une chaleur étrange l'envahit. Jamais à ce jour, son être n'avait subi un tel assaut. C'est un manège duquel on ne pourrait se passer. Mais l'intensité de ces pupilles est si intense, que la jeune femme vient à douter pour se retourner, persuadée de ne pas en être la source. Mais elle ne voit rien qu'une immense salle vide de toute vie. C'est elle qu'il regarde ainsi ? Elina ne se retourne pas tout de suite vers lui, le temps de reprendre une certaine contenance. Elle avait joué avec le feu et maintenant, celle-ci a l'impression de s'y brûler. Ce n'est pas désagréable loin de là, mais cela a tout de même une note effrayante. Jamais encore Elina n'avait eu à faire face à ce genre d'émotion. Tout au long de son existence, elle a su s'en passer se pliant à certaines de ses envies. Après tout, c'est tout à fait humaine de vouloir répondre à cette part de soi. Mais ce n'était jamais vraiment comme elle s'y attendait, ni comme elle pouvait le rêver. Il y avait une impression douce et amère à la fois. Quelque chose de bien avec une impression de vide. Nombre de fois, elle a mis cela sur la quête ultime propre à son côté phénix dont elle a pris entièrement les gènes. Son côté démon la préservant d'un début de tristesse folle. Dans un sens, elle était reconnaissante à ce côté-là de son être.

« Je n’ai aucunement attendu ma chère. En fait mille ans serait peu pour t’apercevoir de nouveau Elina. Ta présence radieuse illumine cette soirée comme un millier de soleils ardents. »

Se retournant à nouveau vers Winston, Elina parvient, sans savoir comment, à rester comme à son habitude, même si ce dernier vient à prendre sa main pour y déposer un baiser. Son côté anglais victorien lui plaît beaucoup même si elle refuse de l'avouer à haute voix. C'était tellement gênant cette part romantique et fleur bleue acquis avec Aurora. Cette féminité à la fois absente et présente dans son être. << Tu n'exagères pas un peu. >> Fit-elle avec un sourire taquin étirant ses lèvres. Mais rapidement la suite change et les lèvres de Winston vienne se poser sur les siennes. Il est aussi joueur qu'elle et la jeune femme sait que c'est une réponse à celui donné il y a deux mois de cela alors, qu'elle s'apprêtait à partir. La mission n'était pas la seule cause, mais elle avait eu besoin de réfléchir à tout cela. Et vous savez quoi ? Cette dernière ne détient toujours pas de réponse à cette chaleur qui pouvait monter en elle lorsqu'elle songeait à cet homme. Il ne devrait qu'être son sauveur, celui qui lui a permis de s'échapper de sa prison. Mais même en sachant son passé avec ce défilé de conquêtes, elle ressentait une sensation si étrange avec lui. Mais comme dit l'adage, seul le temps lui dira.

« Ne dis rien et considère c’est le retour de ce que tu m’as offert avec douceur il y a deux mois. »

<< Tu sais que tu ne t'en tireras pas comme ça, Winston. >> Avait-elle répondu sans véritablement réfléchir. Se rendant compte de sa bévue, celle-ci bien à se mordre sa lèvre. Mais le civisme du docteur la sauve alors qu'il se place à ses côtés prenant son sac alors qu'elle passe son bras sous celui de ce dernier. Elle a honte qu'on vienne à entendre son cœur tambouriner et à critiquer sa façon d'être naturelle. Mais détrompez-vous, elle est très nerveuse. En général, les moments avec les hommes sont volés et oubliés. Mais tout semble aller tellement vite au point où elle en a l'impression d'y prendre goût. Cet homme est un vrai mystère tout autant qu'elle a l'impression de le connaître par cœur.

« Cette robe te sied à ravir ma chère. Elle fait ressortir les reflets de bronze de ta chevelure et l’éclat de ton regard. À chaque instant que je te vois, ton charme et ta douceur me renversent. Ce soir ta somptuosité naturelle est rehaussée par cette robe. Et ce pendentif semble avoir été fait pour toi. »

<< Encore une fois, tu en fais trop, Winston. >> Elle esquisse cependant un sourire. << Mais merci du compliment. Au moins, j'ai fait mouche en choisissant cette robe plutôt que de rester en tailleur. >> Elle ne va pas avouer qu'elle a passé des heures à se poser la question de ce qu'elle devait porter ou non et laquelle de ses tenues choisir. << Et merci pour le pendentif, je l'aime beaucoup. >> Elle se peut à son aise de ne lui avoir rien envoyé ou offert. Elle n'est pas du tout habituée à tant d'attention. En vérité, en ignorant sa nature, on vient à s'intéresser à elle, mais une fois qu'on sait que c'est une hybride et plus encore qu'un part d'elle se trouve être démon, on préfère s'éloigner d'elle. Mais pas Winston. Pourquoi cet homme agissait si différemment avec elle ? Savait-il que son comportement faisait perdre pied à Elina ? Sans doute pas. Tout chez lui est naturel tout autant que cette gentillesse qui déborde de son être, bien plus grande que celle que peut avoir Elina.

« J’espère que vous avez faim? Les amuse-gueules m’ont laissé un goût fade en bouche et je salive d’avance de partager un hambourgeois au fromage et un lait frappé avec une si sublime cavalière. »

<< Je meurs de faim. J'ai pourtant dit à ma nièce que ce traiteur laisse à désiré. Ces amuse-gueules étaient fade. Le saumon bien trop salé à mon goût. Le vin pas très assorti à tout ça. >> Elle se met à rougir en détournant la tête. Voilà qu'elle révélait une autre part de sa personnalité. Celle qu'elle cache le plus souvent. << Un bon burger bacon, frittes et lait frappé chocolaté pour ma part. >> Dit-elle en s'installant dans la voiture sport. Elle était bien jolie, mais la jeune femme a un amour spécial pour son vieux pick-up. Le bleu sombre de la carrosserie lui a tiré des frissons à la première fois qu'elle l'a vu. Il n'est plus de prime jeunesse, mais sa voiture démarre très bien et a vécu pas mal d'aventure avec la demoiselle.

« Je m’excuse d’avoir sermonner cette garce de bas étages. Je suis d’un calme olympien, mais dès que les gens commencent à vouloir poignarder dans le dos des êtres qui comptent pour mon vieux palpitant, je deviens une Stella numéro deux. Si je pourrais, je les mordrais et les secouerait telle des poupées de chiffons pour qu’ils reprennent conscience avec le civisme et le savoir-vivre. Et si je peux rajouter, j’ai une dent particulière envers ceux qui osent vous faire du mal. »

Elina se met à rire à la comparaison. << Elle a de qui tenir la petite lady. >> Elle finit par le regarder avec un léger sourire sur le coin des lèvres. << Doc, si tu n'avais rien fait, j'aurais été à deux doigts de lui faire une opération de chirurgie esthétique gratuite au visage. Je suis calme, mais il ne faut pas pousser non plus. >> La suite lui fait tourner le visage pour trouver un intérêt soudain à la route. << Finis le tutoiement ? Quand tu emploies le vouvoiement, c'est que tu commences à te sentir nerveux et dépassé. >> Elle finit par le regarder à nouveau. << Merci d'avoir prit ma défense. T'es bien le seul phénix à voir autre chose en moi que la part démon. C'est très appréciable pour moi. >> Surtout venant de sa part. Jamais il ne lui a tourné le dos quand il a su et l'a toujours aidé même quand elle ignorait que c'était lui.

« Alors ma chère ces deux derniers mois ont été comment. Je suis des plus heureux de savoir que vous avez apprécié les missives et les présents. Chaque gourmandise fut approuvée par votre admiratrice à la maison. »

<< Cela a été plutôt éprouvant, je dois dire. >> Fit-elle en le regardant par moments. << Comment ne pas apprécier les missives et les pâtisseries. J'ai l'impression que tu as vite compris que j'étais une vraie gourmande. >> Elle sourit. << Heureusement que je me dépenses beaucoup pour éliminer ce que je peux manger. Mais tu t'en rendras comptes. >> Arrivée à destination, Elina descend de la voiture et regarde Winston d'un air amusé. << Excuse-moi, tu voulais peut-être m'ouvrir la porte. >> Elle s'approche de lui en penchant la tête sur le côté. << Crois-moi, je vais m'amuser de ton côté gentleman. >> Fit-elle en passant ses doigts sur la cravate de ce dernier. << Pour être honnête avec toi, mon côté démon voudrait directement passer au dessert, mais mon côté phénix veut voir ce qu'un membre de la Huppé tel que toi est capable de faire pour courtiser une femme. >> Elle approche son visage du sien déposant un baiser sur joue pour ensuite murmurer à son oreille. << Très bon parfum, c'est le genre qui me fait frémir facilement. Une note sucrée et boisée. >> Elle se détache de lui s'avançant d'une démarche presque féline. << On y va ? Tu ne voudrais pas me faire mourir de faim. >>

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Âme soeur est-ce possible?

Je stationne ma superbe voiture de sport qui fait presque autant tourner la tête de mon aura de flegme et de stoïque britannique. Les quelques phrases de ma compagne de la soirée me fait singulièrement rêvasser. Comme si elle a su déceler mon amour du jeu et de mon humour pince-sans-rire. Mais mon sens du devoir et du civisme en prend pour son rhume quand elle ose sortir du véhicule avant que je puisse faire part de ma galanterie la plus élémentaire qui soit. Elle sait qu’elle joue avec le braiser ardent que je peux être quand elle joue avec ma cravate. Ses mots trouvent un écho plus que favorable pour mon ouïe lors de ce murmure ma foi pétillant de malice. Quand elle me hume de la sorte, je me crois être littéralement son territoire exclusif, sa chasse gardée. Quand elle veut fait un pas de retraite pour me perturber, je contre-attaque avec un sourire en coin. Je ne laisse que peu de marge entre nos deux corps dont le palpitant semble tambouriner à l’unisson. Une main dans son dos pour ne pas qu’elle se résorbe à ce moment, mon regard n’est que tendresse et espièglerie. À mon tour j’approche mon visage du sien et à la dernière seconde je bifurque pour lui embrasser la joue dont la peau me fait rêver au satin le plus soyeux du monde. Mes lèvres charnues s’approchent alors de son oreille pour lui murmurer de ma voix chaude et distinguer comparable à celui d’un présentateur de la BBC. « Petite démone que j’adore jumeler à un phénix qui allume mes sens. Pour la première fois de ma longue existence une milady me fait perdre mes moyens et me fais sauter allégrement du vouvoiement au tutoiement. Continue comme ça et tu vas éveiller mon côté texan qui est plus rustre et vindicatif. Et voici pour faire patienter ton côté démoniaque ma Flamme. » Je mordille par jeu son lobe d’oreille avant de prendre une énorme respiration de sa chevelure de bronze qui me fait tant rêver. Aussitôt je me décale pour lui tendre le bras avec mon flegme digne d’un représentant de Sa Majesté. Alors je ferme les yeux et laisse tomber mon injection favorite purement Britannique. « Bloody Hell! Tu m’as tellement ébloui avec ta présence que j’ai oublié ma canne au vernissage. Un raison de plus qui prouve que tu me fais perdre pied alors que bien d’autres ont tenté sans y parvenir. J’imagine que demain je vais devoir aller la récupérer. »

Nous entrons alors dans le restaurant qui a comme thématique les années 50. Le jukebox déverse les entrainants tubes Rockabilly de l’époque. Des néons roses et des banquets découper dans des vieilles Cadillac. De quoi me combler de joie. J’ecorte la jeune demoiselle qui fait frémir ma flamme intérieure comme jamais à une table et on s’installe. Je ne suis que charme et civisme. Mais malgré moi je ne peux m’empêcher de faire bouger mes pieds sous la table en rythme. Je me clame quelques peu et j’offre un sourire d’excuse à ma chère Elina. « J’ai toujours adoré la danse ma Flamme. Le swing et la valse sont mes classiques indémodables. Tu aimes danser? Si tu me dis que non en disant que tu n’as point de grâce, je vais devoir te faire des yeux courroucé. J’étais sous le charme de ta danse guerrière hypnotisant lors de la brèche. » Je lui prends la main avec une tendresse douceâtre alors que mon regard n’est qu’affection et illuminer d’une étincelle d’amour. Je tiens à spécifier que je n’ai ressenti qu’un amour illimité envers Stella et aucune de mes maîtresses n’a pu allumer ce vertueux sentiment. Alors une serveuse pétillante armée d’un grand sourire vint se placer près de nous en balançant sa hanche au rythme de la musique. Je fais quelques mouvements de mes bras pour l’accueillir et en voyant le regard de ma Flamme s’assombrir dangereusement je me hâte de faire les présentations d’usages. « Ma chère Elina voici la souriante Billie. Nous avons œuvré dans les hôpitaux au travers des âges et nous avons développé un duo de danse qui ma foi se débrouille très bien. » L’hybride elfique fait un clin d’œil complice et hoche la tête tout sourire. « Tu es un canon Elina. En plein le genre de femmes que j’aime. Mais je n’ai jamais vu mon vieux doc bon pour la retraite avec un regard si lumineux. C’est comme si le vieux bougre venait de rencontrer son âme sœur qui recherche depuis si longtemps. » Elle tendit la main pour saluer la phénix. « Un plaisir de te rencontrer. Si tu veux bien, pendant que la commande se fait je peux t’emprunter ton beau vieillard pour lui déplacer une hanche sur la piste de danse? Personne ne bouge comme lui. » Je rougis légèrement car bouger peut prendre tellement de significations avec votre humble serviteur. Mais je crois que Billie à bien fait savoir qu’elle adore effleurer le gazon du terrain et non manier la batte lors d’un échange de cricket. Même dans mes pensées je me dois de me censurer. Je laisse ma mie, diantre pourquoi je songe en ces termes envers ma belle brunette je vous le demande, passer commande et pour ma part un lait frappé au chocolat avec flotteur de vanille, un délice du King qui est un hambourgeois au fromage colossale avec frites de patates douces. Billie nous quittes avec un sourire authentique et frais.

Je regarde la belle et lui reprend sa main avec délicatesse et tendresse. « Si tu ne veux que je sois à toi, je vais décliner la danse. Sinon je vais t’en mettre plein la vue. » Un clin d’œil complice et espiègle achève mes mots avec un grand sourire charmeur. Quand les breuvages arrive Elina me fait signe de me lever et l’émerveiller. Je me redresse alors d’un bond et enlève mon veston pour montrer mes bretelles et ma chemise à manche longue d’un blanc éclatant. Je lui donne mon veston avant une révérence masculine sans faute et je rejoins Billie pour un tour de swing magistrale. Nos pieds semblent posséder et nous semblons être dans un tourbillon de gestes si rapides. Je fais des sauts acrobatiques, fais virevolter l’hybride et nous éblouissons les clients qui nous encourage. La danse prend fin et je fais un baisemain galant avant de revenir à la table. Je m’assoie et je regarde la phénix d’un air étonné. Je soulève même mon sourcil en mode inquisiteur semi pince-en-rire. « Alors tu n’as jamais vu un homme de plus de mille ans danser le swing. J’avoue que j’ai raté un pas, mais dans l’ensemble j’étais assez bien non? » Je prends une bonne gorgée de mon breuvage pour permettre à cette petite lueur pivoine de quitter mes joues de mon visage aux traits virils à souhait.

@Elina Heikkinen

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Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ Bien sûr qu'Elina avait Winston. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Cette tension qui l'habitait, il fallait bien la faire parler d'une façon ou d'une autre. Le simple fait de sortir de la voiture sans l'attendre pouvait le rendre fou. C'est un gentleman qui aime obéir à certaines règles et l'hybride le mettre mal à l'aise. Une façon de lui dire qu'elle est aussi dominante qu'il ne pouvait l'être. Le simple fait de prendre sa cravate et de murmurer quelques mots à son oreille ne le laissait pas indifférent. Elina avait besoin de charmer et de sentir qu'elle menait, d'une certaine façon, ce jeu, qui s'est instauré depuis deux mois, entre deux. Elle n'avait pas fait grand chose contrairement au phénix dont elle ne comptait plus les présents envoyés chez elle. Pourtant, la jeune femme a su prendre son temps pour réfléchir et bien penser à la situation. Bien sûr qu'il ne la laissait pas indifférente, cela serait idiot de penser le contraire. Mais au fond, Elina est effrayée de connaître les émotions de son palpitant, même si elle désire se laisser porter dans les bras de l'Huppé dans une danse lascive au son d'une belle musique. Il répond à son jeu et elle sent sa main dans le bas de son dos alors que son visage s'approche du sien pour ensuite écraser doucement sa bouche sur la joue de l'hybride qui vient à sourire.

« Petite démone que j’adore jumeler à un phénix qui allume mes sens. Pour la première fois de ma longue existence une milady me fait perdre mes moyens et me fais sauter allégrement du vouvoiement au tutoiement. Continue comme ça et tu vas éveiller mon côté texan qui est plus rustre et vindicatif. Et voici pour faire patienter ton côté démoniaque ma Flamme. »

Elina s'apprête à dire quelque chose, mais le geste de Winston la prend au dépourvu. Il venait de trouver un point sensible chez l'hybride et a pu le constater en la sentant frémir contre lui. << Je ne demande que ça. >> Parvient-elle à dire en le regardant droit dans les yeux lorsqu'il lui fait à nouveau face. << Ton côté Texan doit être... Ma foi... Excitant. >> Elle lui fait un clin d'œil. Après tout, qui y a-t-il de mal à faire parler ce que l'on est au fond de soi ?

« Bloody Hell! Tu m’as tellement ébloui avec ta présence que j’ai oublié ma canne au vernissage. Un raison de plus qui prouve que tu me fais perdre pied alors que bien d’autres ont tenté sans y parvenir. J’imagine que demain je vais devoir aller la récupérer. »

Passant son bras sous le sien, elle s'arrête en le regardant et rit en apercevant qu'effectivement, il avait oublié sa canne. Sans cet accessoire, cela faisait étrange de le voir marcher sans. << Et qu'est-ce que le docteur Winston Wakeman essaie de me dire ? >> Fit-elle sur un ton taquin avant de le suivre jusqu'au restaurant respirant une époque qu'Elina n'a pas pu vivre dans son urne. Une prison dont elle a peur plus que tout. Par moments, il arrive de se réveiller en sursaut alors qu'elle revoit encore ce moment où elle fut enfermée après avoir subi les tortures de ce dragon. Finir en cendre pour ne plus poursuivre sa renaissance, c'est quelque chose d'horrible. On ne se rend compte que de la perte du temps que lorsqu'on est libéré et que l'on constate à quel point les choses ont changés.

L'atmosphère lui était étrange même si elle avait pu voir quelques représentations dans des films ou des clips vidéo de l'époque afin de rattraper le temps perdu. Elle observe autour d'elle se laissant guider par Winston jusqu'à une table près de la fenêtre. Elina observe partout constatant que c'est la parfaite représentation de ce qu'elle a pu voir dans les films. La musique était agréable, mais malheureusement à part la valse, les danses des nymphes ou encore danser comme ça voir même le madison, elle n'y connaissait pas grand chose. Mais en posant son regard sur Winston, elle remarque que ce dernier est parfaitement dans son élément. Il s'enflammait littéralement au son de la musique ambiante. Elle était entraînante, c'est vrai.

« J’ai toujours adoré la danse ma Flamme. Le swing et la valse sont mes classiques indémodables. Tu aimes danser? Si tu me dis que non en disant que tu n’as point de grâce, je vais devoir te faire des yeux courroucé. J’étais sous le charme de ta danse guerrière hypnotisant lors de la brèche. »

<< J'adore ça, mais je ne connais que les danses des nymphes, la valse, la danse de cette époque et le madison. Pas le swing malheureusement, je te rappelle que ça fait un peu plus de vingt ans que je suis libre. >> Elle sourit croisant les chambres dans une allure à la fois naturelle, mais également assez sensuelle. Elle n'avait pas besoin de déployer de grands efforts pour charmer. Elle n'était pas vilaine, loin de là. Et les regards qu'on lui lançait ne laissaient aucun doute sur la pensée de certain autant que les femmes qui dévorent littéralement son compagnon du regard. Jalousie et envie s'y lisaient. Le regard d'Elina se baisse sur la main de Winston prenant la sienne et elle esquisse un sourire léger. Un échange de regard silencieux se passe entre eux. Elina n'a pas envie de baisser le regard, même si elle pourrait rougir. Cela aurait été le cas si elle avait une jeune hybride. Cet échange se voit brisé par l'arrivée d'une servante dansant que Winston semble connaître. Sans savoir pourquoi, sans doute de la jalousie, Elina retira sa main et regarde le doc lui présentant la serveuse.

« Ma chère Elina voici la souriante Billie. Nous avons œuvré dans les hôpitaux au travers des âges et nous avons développé un duo de danse qui ma foi se débrouille très bien. »

Une ancienne connaissance donc.

« Tu es un canon Elina. En plein le genre de femmes que j’aime. Mais je n’ai jamais vu mon vieux doc bon pour la retraite avec un regard si lumineux. C’est comme si le vieux bougre venait de rencontrer son âme sœur qui recherche depuis si longtemps. »

Ah ! Donc c'est une admiratrice de beaux gazons, pour rester polie. Elina tend sa main pour serrer celle de Billie. << Merci du compliment. >> Cependant, l'hybride ne sait pas trop quoi dire pour la suite des propos de Billie. C'était trop tôt et cela la prenait au dépourvu. Autant, pouvait-elle jouer avec Winston qu'avec d'autre, c'était un peu déplacé.

« Un plaisir de te rencontrer. Si tu veux bien, pendant que la commande se fait je peux t’emprunter ton beau vieillard pour lui déplacer une hanche sur la piste de danse? Personne ne bouge comme lui. »

<< Je doute qu'il soit aisé de lui déplacer une hanche. >> Apparemment ma réplique semble plaire à la serveuse qui rit en disant à Winston, qu'il était tombé sur une femme très prometteuse. Bien plus que les femmes qu'il a pu séduire jusqu'à présent, sur ce point, Elina n'avait aucun doute sur le sujet. << Un burger bacon, frittes et lait frappé chocolaté, s'il vous plaît. >> Celle-ci prend note des commandes avant de repartir en se déhanchant au son de la musique. Sacré bout de femme, on ne devait pas s'ennuyer avec elle. Elina aurait sans doute été sur sa ligne de mire si Winston n'avait pas été là.

« Si tu ne veux que je sois à toi, je vais décliner la danse. Sinon je vais t’en mettre plein la vue. »

Serrant sa main avec douceur, elle penche la tête sur le côté. << Je t'en prie, va te déhancher, tu en as envie. >> Quand les boissons arrivent, Elina voit Winston se lever retirant son veston qu'elle récupère avec un léger sourire. Soigneusement, elle le plie pour le placer à ses côtés et observe la danse de Winston et Billie. Par Poséidon, elle ne parviendrait jamais à une telle démonstration. De son pied, Elina tape doucement le sol au rythme de la musique tout en souriant en voyant les deux danseurs se déchaîner sur la piste sous le regard des autres clients. Le voyant revenir, Elina le voit tout essoufflé, rien de bien étonnant. Un entraînement semblait être plus simple que cette danse selon l'hybride.

« Alors tu n’as jamais vu un homme de plus de mille ans danser le swing. J’avoue que j’ai raté un pas, mais dans l’ensemble j’étais assez bien non? »

En prenant une serviette, Elina vient éponger un peu le front de ce dernier. << Désolé de te décevoir, mais les autres qui ont mille ans ont plus souvent un bâton carré dans leur séant. >> Fit-elle avec un léger sourire en coin. << Tu bouges plutôt bien. >> Fit-elle en se rasseyant et posant ses lèvres autour de la paille pour boire une gorgée de son lait frappé chocolaté. Que c'est bon ! Même Dionysos viendrait à le trouver à son goût. << Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ? >> Elle penche la tête sur le côté avant de tourner la tête pour fusiller un homme du regard qui regarder un peu trop l'hybride puis se retourne vers Winston. << Ne fais rien s'il te plaît. Laisse passer. Concentre-toi plutôt sur moi. >> Elle le sentait bouillir après tout, c'était la soirée des idiots. D'abord la phénix et maintenant cet individu ayant des propos bien trop salaces et déplacés même pour une oreille habitué à ce genre de chose. Elina finit par se lever et se diriger vers l'homme en question accompagné de ces amis. << Maintenant que je suis là, je vous en pris, déversez-moi de votre poésie mon cher, elle semble tellement palpitante pour que vous et vos amis soient hilare. >> Elina est à bout de patience, elle se mit à grogner et rapidement, elle écrasa la tête de l'homme sur la table tandis qu'elle lui faisait une clé de bras. << Ais un peu plus de respect pour te aînés où je te jure que vous tous, vous saurez ce que c'est que d'avoir le cul en feu dans le sens propre comme figuré. Prenez vos cliques et vos claques que je ne revois plus vos faces de rat ici. Et si je vous revois manquer de respect à qui que ce soit, je me ferais un plaisir.... >> Elle claqua des doigts pour faire apparaître une flamme. << De vous rendre tout feu tout flamme. C'est clair ! Ouste maintenant, c'est l'heure du coucher pour les gamins ! >> Elle croise les bras. << On n'oublie pas de payer ! >> Elle les voit s'excuser et payer avant de s'en aller. Lentement, la jeune femme retourne auprès de Winston. << Je suis désolée. Mais mes oreilles peuvent supporter beaucoup, mais pas plus. Je te remercie de ne pas avoir joué les chevaliers servants. >> Elle lui fait un sourire en coin. << Alors... Où en étions-nous... Ah oui. Cette hanche est toujours à sa place, j'espère. >> Elle lui fait un clin d'œil taquin.

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Âme soeur est-ce possible?

Je me laisse éponger ma sueur qui me dégouline de mon front haut et aristocratique par la serviette de table salvatrice de ma Flamme. Bonté divine que sa main racé et gracile me fait au contraire suer davantage et augmente le battement de mon vieux palpitant que ce dernier petit coquin essaie maintenant de faire sécession de mon torse. Et après ce doux moment, voir ma envelopper la paille de son lait frappé et siphonner m’excite au plus haut point. Heureusement que j’ai le maintien et le stoïque d’un serviteur de Sa Majesté. Sinon j’aurai certainement fait un lycanthrope un soir de pleine lune et bondit tout heureux autour d’elle en essayant de me mordre la queue. Une image à la fois des plus comique mais douloureuse autant pour mon égo que ma fierté masculine si je réussirais ce pénible exploit. Je serais prêt à me damné pour pouvoir passer l’éternité auprès d’elle et c’est peu dire. Mais il me reste qu’un minuscule point à savoir. J’ai toujours été attiré par les femmes fortes et sûres d’elles. Bien sûr féminine, mais n’ayez pas le recours d’un homme près d’elle pour la défendre à chaque instant. C’est favorisant, mais légèrement agaçant à la longue. Hors trois macaques de la pire espèce me font dresser l’oreille tel un chien de garde des bonnes manières. Des regards lubriques dégoutants et des commentaires tellement explicites que c’est vraiment ignoble. Déjà mon sang bouille littéralement sous l’assaut de cette juste colère et je les fixe avec un regard qui tait annonciateur d’un mauvais quart d’heure. Mais la douce voix de ma Flamme me ramène à l’ordre et j’essaie de me calmer. « Bien sûr ma Flamme. Mais entendre leurs sottises me donne juste de remettre ces fientes de cellules unicellulaire à leur place. Mais au lieu que ce soit le charment chevalier servant que je suis qui se lève pour demander rétribution, c’est ma sublime guerrière qui s’en charge.

Je ne peux que prendre un plaisir mesquin à la démonstration de force et de savoir-vivre que ne prodigue ma mie avec une terrible efficacité. Suis-je satisfait du dénouement? Bien sûr! Suis-je émoustiller de la voir frapper ce malotru et d’admirer ce corps aux courbes autant sensuelle que dangereuse en pleine action? ABSOLUMENT! Je me dois de faire violence pour empêcher ma fierté britannique et masculine de se lever avec droiture pour saluer son arrivé. Je lui prodigue un tendre sourire et une lueur d’espièglerie à l’état pur se propage dans mon regard habituellement sérieux et authentique. « Je vais te laisser t’amuser à ta guise ma chère. Il n’y a pas qu’eux que tu as rendu tout feu tout flammes si je peux me permettre d’utiliser cette double signification. » Je plonge alors dans ces yeux bleutés si enchanteurs et troublants pour un vieux garçon comme moi. Je prends sa main pour lui faire un baisemain qui dura plus que nécessaire. Mais je peux lui transmettre mon admiration, ma tendresse et roulement de tambour, mon amour. Je me redresse et sans un mot je me lève pour aller m’assoir sur la même banquette qu’elle et j’entremêle nos doigt dans une poigne ma foi si agréable et tendre. Nos regards semblent littéralement soudés l’un à l’autre et alors les mots que je n’aurais jamais cru possible franchirent mes lippes charnues. « Euh… » Diantre suis-je avare de mots? Moi qui suis l’éloquence même. Je dois me ressaisir c’est une certitude! « Je t’ai tant cherché tu sais… » Voilà qui est guère mieux. Bloody hell! Je conjure les astres et la providence de m’aider et mon secours est ma chère Billie qui vient nous voir en souriant. « Elina tu es aussi belle qu’efficace. Le repas est pour ma poire! Ces salauds me font chier depuis un certain temps. Winston tu ressemble à un poisson hors de l’eau! Allez danser je vous mets un truc bien relaxe pour vous mes agneaux! »

C’est un sauvetage expresse qui m’emmène dans une autre situation rocambolesque. Je tire ma langue vers la serveuse qui rigole en s’éloignant pour sélectionner sur le juke box un slow qui me fait rêver. Je me lève avec droiture et élégance et je fais la révérence masculine pour inviter ma mie à me rejoindre. Nos doigts se rejoignent de nouveau et nous commençons en tourner doucement au son de la voix enivrante du King Elvis. Pendant un bref instant nous évoluons avec civisme et bon goût, mais j’enclenche le mouvement pour s’approcher doucement. Une invitation qu’elle semble, ma foi, accepter. Une main enserrée dans la sienne, l’autre déposé à la basse de son dos. Tout semble si parfait, un couple enfin unie après un millénaire de recherche. Elle peut entendre mon cœur chatonner mon amour à son encontre de manière rapide et enivrante. Je respire à plein poumon son odeur qui me fait soupirer de bien-être. Quand nos visages ne sont qu’à quelques centimètres, je sens cette rudesse texane qui s’accapare du gentilhomme britannique et je l’embrasse avec tendresse et amour. Un long baiser qui se transforme en passion et en fourgue. C’est à cet instant que je suis sûr de mon destin et mon amour qui lui est acquis depuis ma naissance. Nous sommes obligés par ce besoin de respirer de se séparer et je la regarde avec l’amour inconditionnelle et infinie que je lui porte à cet instant et juste à l’infinie. « Tu ressens la même chose que moi? Ce sentiment si beau et magnifique à la fois qui n'est que pour toi? Cet état de grâce que je ne croyais jamais trouver malgré mon immortalité? Car je sais au plus profond de moi que nous sommes âmes sœurs. De grâce dis-moi que toi aussi, que cette passion et cet amour n’est pas à sens unique… » Je suis radieux et je me sens sur un nuage porter vers l’amour au somment de l’Olympe et vers les voies lactées de la passion et de l’amour d’une pureté enivrante. La musique s’estompe et je porte ma main à sa joue en une tendre caresse avec un espoir qui me semble si fragile et fort en même temps. « Je t’aime ma Flamme. » Des mots si fiables de ce que mon palpitant aimerait exprimer.

La musique d'Elvis Presley
@Elina Heikkinen

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Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ Elina ne peut pas supporter des paroles aussi salace dites de manière quelque peu violente presque craché comme des serpents désireux de propager leur venin. L'hybride savait être patiente, mais il ne fallait pas non plus trop tirer sur la corde de sa tempérance. Aussi violents ont-il pu être leurs mauvaises blagues que la jeune femme n'a pas mesuré sa force pour leur montrer ce qu'était le respect. Phénix peut-être, mais démone aussi. Deux opposés. Deux extrêmes. Elle savait les contrôler autant l'un que l'autre, mais le mélange en devenait détonant. C'est sans autre forme de procès qu'elle les vira du restaurant. Si jeune et si haineux tout ça pour quoi ? Pour prouver qu'ils valaient mieux que les autres. Mais ce serait les premiers à pleurer face à un démon sous sa forme originelle. Elina vient à grogner en voyant l'un d'eux se retourner vers elle, le regard de l'hybride suffit à stopper tout élan de courage fou ou de bêtise pure. Voyez cela comme vous le souhaitez, pour sa part, la jeune femme opte pour la seconde option. Au bout d'un instant, Elina retourne à la place qu'elle aurait préféré ne pas quitter. La banquette est confortable, mais pas autant que l'homme qui l'observe avec un évident désir. Pour reprendre contenance, elle reprend une gorgée de son lait frappé sans se douter que le geste donne d'autres envies qui pourraient faire rougir une vierge. Heureusement, ce n'est guère le cas pour l'hybride même si au fond, elle pourrait l'être. Son audace et son impertinence la poussent à jouer la provocation constamment surtout pour marquer l'Huppé. Comme ce baiser offert il y a deux mois de cela.

« Je vais te laisser t’amuser à ta guise ma chère. Il n’y a pas qu’eux que tu as rendu tout feu tout flammes si je peux me permettre d’utiliser cette double signification. »

Sa seconde remarque est passé à la trappe. Après tout, les paroles de Winston offre déjà la note de la soirée. Bien sûr, elle ne peut plus contourner cette envie qui la pousse vers lui, et ce, depuis qu'elle a posé les yeux sur lui. Mais elle a fui durant presque vingt ans parce que la peur vrillait ses chairs. Elina n'est pas habituée à des sentiments trop profond envers un homme. Après tout, Elina s'est toujours conformer à l'idée que jamais une telle chose ne pourrait lui arriver. Des aventures simples et sans durée lui convenaient tellement plus. Mais il suffit d'un instant pour que tout change de façon plutôt conséquente. Comme ce mouvement de Winston qui le fait quitter sa banquette pour s'installer à côté d'Elina. Elle est un peu voir beaucoup prise au dépourvu. Elle se l'avoue sans mal et pourtant, c'est une chose qu'elle apprécie. Être surprise de la sorte. Sa main dans la sienne au point de croiser ces doigts aux siens. Elina ne bouge pas vraiment, mais sans le comprendre sa main serre doucement la sienne alors qu'elle lève les yeux vers lui. Troublé par la proximité de cet homme comme jamais auparavant. Non, jamais cela ne lui est arrivé.

« Euh… » ... « Je t’ai tant cherché tu sais… »

Un léger sourire se dessine. Elle ne peut s'empêcher de le taquiner, c'est dans sa nature. Celle qui lui plaît apparemment. << Le grand Winston serait-il à court de paroles. >> Fit-elle en arquant un sourcil. C'est bien la première qu'elle le sent aussi faible et démunie face à une situation. Lui qui sait tellement bien garder calme et éloquence.

« Elina tu es aussi belle qu’efficace. Le repas est pour ma poire! Ces salauds me font chier depuis un certain temps. Winston tu ressemble à un poisson hors de l’eau! Allez danser je vous mets un truc bien relaxe pour vous mes agneaux! »

L'hybride quitte les yeux de Winston pour les poser sur la serveuse. << J'ai une patience très limité. Ce pour quoi je n'aurais jamais pu être serveuse. J'écrase facilement les têtes sur les tables. >> Elle esquisse un sourire remerciant la jeune femme pour le repas et la musique.

Les yeux bleu-vert de la jeune femme se pose à nouveau sur l'Huppé qui se lève pour faire une révérence. L'inviter à danser ? Elle ? Heureusement que derrière elle, se trouve une fenêtre parce qu'encore une fois, Elina aurait été tenté de se retourner pour voir s'il ne s'adressait pas à quelqu'un d'autre. Posant sa main dans la sienne après s'être levé, celle-ci la suit jusqu'à la piste de danse pour un slow sous la mélodie d'Elvis, si ses souvenirs bons. Délicate musique plaisante qu'elle serait bien capable d'écouter en boucle. Dans un premier temps, la danse est plutôt sage, mais Winston décide qu'il doit changer le style se rapprochant plus d'elle. Une main dans la sienne et l'autre sur son épaule, la jeune femme sent son corps se coller à celui du phénix. Levant les yeux vers lui, celle-ci remarque sa proximité, mais la suite, s'y attendait-elle ? Pas vraiment, mais Elina l'espérait très sincèrement sans pouvoir mettre encore ce mot sur la situation. Sa bouche sur la sienne. À ce baiser, elle y répond d'abord en douceur avant de se diriger vers un échange plus fougueux à la hauteur de ce qu'ils sont tous les deux. Voilà encore un côté que l'hybride apprécie chez l'Huppé. Si seulement, elle n'était pas obligée de respirer, elle resterait ainsi collé contre lui.

« Tu ressens la même chose que moi? Ce sentiment si beau et magnifique à la fois qui n'est que pour toi? Cet état de grâce que je ne croyais jamais trouver malgré mon immortalité? Car je sais au plus profond de moi que nous sommes âmes sœurs. De grâce dis-moi que toi aussi, que cette passion et cet amour n’est pas à sens unique… »

Heureusement qu'elle sait se contenir. Cette part fleur bleue que possède Elina voudrait laisser ses émotions couler sur son visage, mais celle-ci arrive à se retenir. Elle ne voudrait pas passer pour une femme stupide sous le regard de ces gens, mais surtout Winston. Ce regard. Jamais encore un homme ne l'a regardé avec une telle intensité au point de faire battre son palpitant. Soudainement, l'envie d'être la seule envers qui il pose ce genre de regard surgit dans son esprit. L'évidence est là, elle chante en un tintement délicieux. Douce et fraîche comme une source venant des montagnes. << Je n'ai pas seulement fui pour retrouver ma liberté Winston. Tu dois savoir que je suis partie parce que j'étais en colère d'être enfermé dans mon corps d'oiseau et de ne pas être celle que tu pourrais regarder. J'ai préféré partir parce que je commençais à avoir des sentiments pour toi et j'en ai eu terriblement peur. Je me suis convaincu durant toutes mes vies que personne ne viendrait à s'arrêter sur moi pour ce que je suis. >> Sa main sur son épaule passe à sa nuque pour la caresser tendrement. << J'étais en colère contre toi et surtout contre moi-même. Mais en vingt ans, j'ai pas réussi à t'oublier au point de te regarder de loi, de veiller sur toi. Je me suis convaincu que je le faisais parce que tu es celui qui m'a libéré. Mais en vérité, je me rends compte que c'est parce qu'il y avait tellement plus. >> Les yeux d'Elina brillent de larmes menaçant de déborder, mais elle parvient sans mal à les contenir.

« Je t’aime ma Flamme. »

Le regard se fait tendre alors qu'elle vient à fermer lentement les yeux quand il pose sa main sur sa joue légèrement rouge et chaude d'émotion. Sa tête appuie sur sa main pour la ressentir plus encore avant d'ouvrir les yeux et de poser la sienne sur le palpitant de l'Huppé. Elle le sent battre sous sa paume. En accord avec le sien sans doute. Si on lui avait dit qu'elle se laisserait plonger dans une soirée comme ça, elle n'y aurait jamais cru. Soudain, elle relève la tête. << Tais-toi, ne dis plus rien et embrasse-moi plutôt. >> Fit-elle pour que ce ne soit que lui qui l'entende. Mais trop pressée, c'est elle qui s'approche pour venir l'embrasser longuement avec toute la force de ce sentiment qui prend de plus en plus vie pour cet homme. À regret et par le manque d'air, elle finit par se séparer de lui. << Moi aussi je vous aime, monsieur Winston Wakeman. >> Elle n'arrive pas à croire qu'elle les prononce enfin en vingt ans de fuite et des centaines de vies à le rechercher sans savoir qu'elle le trouvera un jour.

CODAGE PAR AMATIS

Âme soeur est-ce possible?

Pendant un minuscule instant j’ai vécu l’incertitude la plus désarmante de ma longue existence. Et j’en ai connu des moments de stress intense. Quelques instants avant un assaut terrible à Vimy, ausculter les premières victimes de la Peste noire ou bien me sauver à toutes jambes car j’ai malheureusement séduit une dragonne mariée. Disons simplement que cet aventure m’a littéralement couper la peau des fesses, surtout dans le sens carbonisé et figurer. Je me demande si j’aurai dû me lancer à l’eau de manière si brusque, d’agir sans filet et simplement sur l’impulsion de ce vieux palpitant qui semblait émerveiller par sa découverte que sa quête pouvait toucher à sa fin. Alors le supplice prit fin avec ses mots qui me firent relever la tête dignement et avec un amour infini dans mon regard perçant. Alors je comprends le dilemme et la douleur que je lui avais fait subir sans connaissance de cause. Bonté divine! Elle appréciait ce vieux serviteur de Sa Majesté au-delà de la simple amitié et le lien qui unissait était encore bien plus puissant que je le songeais. Je soulève mes sourcils en signe d’appréciation de cette caresse qui, soyons conscrit et clair, me transporte dans une tendresse d’une vertigineuse délectation nettement supérieur de n’importe quel maîtresse m’avait prodigué à ce jour. Pour ma part je ne cesse aucunement d’afficher ce sourire ravis et d’une vénération amoureuse digne des plus grands cœurs de tous les temps. Ma main se déposa avec lenteur et tendresse sur le satin de sa joue pour en apprécier chaque instant de ce rapprochement. De ce dévoilement exquis qui me chavire totalement. Alors je lui avoue ces mots tant attendus, cette promesse d’une passion et d’un amour que je ne réservais qu’à mon âme sœur. Nos gestes ne sont que douceur et velouté, appréciant la chaleur de nos palpitants et de notre raison qui s’ouvre sur ce destin qui nous a unis avant même qu’on s’aperçoit. Si je peux me le permettre, nos cœur sont en harmonie et semblent littéralement soupirer l’un après l’autre.

Une nouvelle musique s’élève et je salue ma chère Billie qui me fait un sourire complice. Mais l’ordre dicté par la passion de ma Flamme me fait sourire avec assurance et flegme. J’adore quand elle joue à la dominatrice et je ne peux que me préparer pour prendre d’assaut ces lèvres sensuelles qui m’ont fait rêvasser depuis ces deux derniers mois. J’adore rendre chaque baiser unique de par son intensité, par sa passion et surtout par la douceur que mes nombreuses années de bagatelle m’ont permis de devenir l’amant que je suis. N’ai-je point été déclaré le Casanova Britannique, le summum de la noblesse de la cour des Phénix par plus qu’une femme haletante de plaisir? Pas de cachotterie et je signe que oui. Mais à cet instant elles sont devenues fades et sans intérêts. Mais de nouveau ma Flamme me surprend en m’embrassant avec cette dose d’excitation et de fougue qui m’atteint directement dans mon palpitant ainsi que dans mon trésor de la Couronne. Bonté divine je dois songer à Margaret Thatcher nue à moins vingt degrés pour que ma fierté masculine ne se mette au garde-à-vous. Nos pas sont lents et rythmé par la musique d’une autre époque certes, mais nos langues font une danse lascive au tempo de nos cœurs amoureux. Bloody hell que je maudis ce manque d’air qui nous oblige à nous séparer haletant cette précieuse oxygène que nous pouvons absorber pour vivre! À son tour elle m’avoue ces mots qui me font littéralement frissonner de joie. Amoureux et surtout complètement conquis je rends les armes avec béatitude. « Je réservais ces mots pour toi mon âme sœur. Plus de mille ans c’est long, mais j’avais espoir de te retrouver et que tu sois la seule que j’aime dans mon éternité. »

La mélodie Only You, sans la présence des interprètes, s’élève alors du vieux jukebox et je ne peux m’empêcher de pousser la chansonnette. Je ne peux prétendre à un immense talent de crooner, mais ma voix chaude et au débit hypnotique me permet au moins d’être un vétéran du chant. De pouvoir chanter mon amour unique et totalement tourner vers ma mie et ma dulcinée que j’attends depuis ma première éclosion. De nouveau je l’embrasse et j’espère simplement ne pas brûler mes vêtements sous cette passion dévorante et incendiaire. Bonté divine je crois que si nous étions à la maison, la chambre sera carboniser et les draps plus qu’un vague souvenir sous les ardents de nos corps désireux de satisfaire ce vide qui nous habite depuis si longtemps. Je l’escorte alors vers notre table car j’ai honte de l’annoncer, mais j’ai les jambes flageolantes. Mais dès que vous sommes assis nous recommençons à lover nos corps qui semblent ma foi à s’emboiter à merveilles. Comme si notre physionomie était étudiée pour parfaitement se jumeler à l’autre. Je me dois de lui tenir conservation, de la courtiser comme le maître du civisme que je suis. Mais tout est oublier juste à l’arrivée de nos plats. Nos caresses sont excitantes et révélatrices de notre passion dévorante. Nos baisers des fois torrides comme le feu qui nous embrase ou bien douceâtre comme des capucins innocents. Je me délecte de son grain de peau et j’abuse un peu de sa première faiblesse qu’est son cou de cygne. Je la sens frémir, se plaindre avec tendresse dans mon oreille alors que je la mordille et l’embrasse en perdant la mesure du temps. De véritables adolescents. Voilà ce que nous sommes à cet instant sur cette banquette rose bonbon. Une toux s’élève alors et ma chère Billie nous regarde avec un regard pétillant et nos deux immenses assiettes chargé de victuailles. « Trouvez-vous une chambre les amoureux. Mais avant prenez des forces! » Je me relève et après prodiguer un baisemain romantique et amoureux à ma Flamme je retourne sagement m’assoir en face d’elle. Car je sais pertinemment que je ne saurais me contenir plus longtemps et que je me dois de reprendre mes esprits que diable.

Saisissant le lait frappé pour étancher toutes ces émotions qui me brule de l’intérieur, je dévore ma mie avec amour et tendresse. « En plus de mille ans je n’ai jamais connu de sentiments que j’ai à présent pour toi. Bloody hell! Elina tu es tout ce que j’attendais dans ma vie. Grâce soit rendu au destin de nous avoir permis de se rencontrer enfin! » Je me reconstruis enfin un flegme et un stoïque qui est ma marque de commerce. Un fidèle serviteur de Sa Majesté et surtout un être de bon goût. La preuve j’aime la plus parfaite des femmes qui existent pour moi dans ce monde. Mais naturellement je ne peux m'empêcher de lui prendre sa main pour m'assurer que ce n'est pas un songe que je vis à l'instant.

Chansons:

@Elina Heikkinen

Codage par Libella sur Graphiorum

Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ Quand on croit que le monde n'a plus rien à nous offrir, on se conforme à l'idée qu'on n'a plus rien à attendre dans sa vie. On avance comme cela a toujours été le cas, vivant au jour le jour et faisant en sorte de rester fort malgré les circonstances qui peuvent se présenter à nous. Elina a toujours été convaincu que son âme-soeur n'existait pas pour la simple et bonne raison que personne ne voudrait d'elle. Elle, qui pourtant, rêve de prendre soin de quelqu'un et de lui vouer toute son existence. Cette personne serait tout simplement ce monde qui la rendra meilleure qu'elle peut être. Mais le temps avance et la conviction d'une absence se fait si lourd et étouffe. Mais la voilà à danser avec un homme qui doucement se fait un chemin dans une certitude naissante et plus enflammée que jamais. Si on lui avait dit que Winston Wakeman deviendrait son âme sœur, jamais elle n'y aurait cru. Tout simplement parce qu'il avait ce libérateur qui a pris soin d'elle alors, qu'elle avait recommencé son cycle de naissance. Mais il est vrai que le voir aux bras de d'autres femmes et hommes a fait beaucoup de mal à Elina. Bien plus qu'un simple phénix pour elle, Elina en a pris peur et s'est envolé fuyant cette émotion depuis presque vingt ans. Une goutte d'eau dans l'existence d'un phénix et pourtant, cela lui a semblait une éternité jusqu'à ce qu'elle se trouve là, dans les bras de cet homme à danser au son d'une musique venant d'une époque qu'elle n'a pas connu.

Quand Elina embrasse Winston, c'est comme une envolée lyrique. Une harmonie soudaine qu'elle pensait à jamais loin de son existence. Bine plus palpitante que tous les combats que la jeune femme a pu mener de front jusqu'à présent. Bien mieux qu'une nouvelle cuisine qu'elle découvre et goûte. Ces lèvres possède ce goût de liberté qui la fait chavirer comme un navire en pleine tempête. Elle a l'impression de revivre et de s'enflammer comme à chaque fois qu'elle renaît. L'amour, c'est ça, renaître en étant meilleur qu'on ne l'a été avant. Cette sensation est à la fois délicate et tellement forte. Une contradiction d'une grande exigence, mais tellement belle.

« Je réservais ces mots pour toi mon âme sœur. Plus de mille ans c’est long, mais j’avais espoir de te retrouver et que tu sois la seule que j’aime dans mon éternité. »

<< Je dois t'avouer que j'avais fini par ne plus y croire. Je gardais une part d'espoir sans vraiment m'y enfermer. Je n'étais pas sûre qu'on voudrait de moi jusqu'à ce que tu apparaisses dans ma vie. >> Continuant à danser sous une nouvelle mélodie sans se soucier des autres clients. Elina ne veut pas oublier la sensation de sa bouche sur la sienne et de sa langue dansant contre la sienne. Tout semblait un peu trop merveilleux pour que ce soit vraiment réel. L'hybride n'avait qu'une seule envie, c'était de se pincer pour ressentir cette petite douleur, signe que tout ceci est vrai et non pas une création de son esprit. Un sourire se dessine alors sur les lèvres d'Elina quand Winston se met à chanter d'une voix grave et suave tel un murmure porté par le vent pour n'être entendu que par la jeune femme. Un secret qui n'existe qu'entre eux et le cœur se fait alors plus léger. Si cette impression n'est pas vrai, qu'est-ce qui l'est vraiment ? À nouveau, il vient lui offrir un baiser auquel l'hybride répond avec la même ardeur. Son cœur semble même cogner dans ses tempes, s'il continue sur ce chemin, la jeune femme n'était pas prête à manger et voudrait tout de suite l'emmener chez elle pour poursuivre la soirée sous un air plus intime et érotique. Proche de lui, Elina se permet, durant une petite seconde, de se laisser aller. Mais rapidement, elle se recule, non seulement pour reprendre sa respiration, mais aussi pour calmer les ardeurs de chacun. << Winston... Je me retiens avec peine, alors... Restons sage, tu veux bien. >> Elle peine dans ses paroles tellement elle sent une chaleur vive prendre vie dans son bas-ventre. Il ne lui semble pas être la seule, alors autant mieux faire des efforts plus fort encore pour ne pas tout balancer et passer à un moment où ils viendront à se retrouver seuls avec pour seul désir l'union des corps.

Soupirant de soulagement intérieurement lorsqu'il la conduit à nouveau à leur table, elle le voit tout de même s'asseoir à nouveau à côté d'elle. C'est s'il ne voulait plus la quitter et au fond, cela arrangeait tellement bien l'hybride qui laisse son cou être victime des attaques de Winston. Il a deviné si aisément ce point faible, qu'elle a l'impression de devenir folle encore et toujours plus. Tourne légèrement la tête vers lui, Elina esquisse un sourire pour lui murmurer encore. << Tu joues avec le feu, tu sais ça ? >> Ce n'était pas vraiment une question, mais une certitude. Il semble qu'ensemble, ils aient du temps à rattraper l'un et l'autre.

« Trouvez-vous une chambre les amoureux. Mais avant prenez des forces! »

Billie qui casse le moment. Cela semble être son passe-temps préféré. Elina la regarde avant que Winston ne se lève pour changer de place et après avoir offert un baisemain à celle qui enflammée à présent son cœur. À son tour, Elina boit une gorgée de son lait frappé pour refroidir ses ardeurs, bien que cela semble être une chose compliquée. Mais il faut bien faire le change et puis, elle commençait à voir son assiette parfaitement garnie. Elle prend une frite qu'elle croque doucement sans quitter le regard de son désormais petit-ami. C'est si étrange et merveilleux de pouvoir penser de la sorte. Le coeur léger qui semble s'envoler plus loin que ce que les yeux peuvent voir.

« En plus de mille ans je n’ai jamais connu de sentiments que j’ai à présent pour toi. Bloody hell! Elina tu es tout ce que j’attendais dans ma vie. Grâce soit rendu au destin de nous avoir permis de se rencontrer enfin! »

Lorsqu'il vient prendre sa main, Elina vient croiser ses doigts aux siens unissant plus encore leurs êtres qui sont fait l'un pour l'autre. Ose-t-elle le croire ? Oui, elle possède cette audace. Elle qui n'a rêvé au fond que d'appartenir à un homme de cette trempe. À à la fois semblable et différent d'elle. Winston est tout ce qui peut plaire à Elina. Il y a vingt ans, elle s'en est rendu compte et la chose ne peut qu'être plus vraie à présent. Plus besoin de ressentir cette honte d'aimer. Fini ce temps où elle pensait ne pas être en droit d'attendre plus de sa vie. Elle aussi avait le droit à son happy ending. << Non, tu ne rêve pas, Winston. >> Fit-elle sur un ton amusé. << Me regarde pas comme ça, j'ai pensé à la même chose que toi juste avant. >> Elle rit un peu avant de récupérer sa main. << Mange, tu as besoin de récupérer des forces. Parce que... >> De son pied, elle vient caresser doucement sa jambe. << Parce que tu as besoin de force pour la suite de la soirée. Je crois que toi et moi, on a un feu à éteindre, n'est-ce pas ? >> La proposition est indécente et Elina n'est pas vraiment du genre à éteindre ses envies. Sans doute, un point commun qu'elle partage avec le phénix bien reconnu pour ces talents d'amant. Mais de cela, la jeune femme ne préfère pas y songer. Elle vient à croquer de bon appétit dans son hamburger et pousse un soupire de plaisir. Elle prend le temps de mâcher et d'avaler. << C'est délicieux, tu veux goûter le mien chéri ? >> Elle se fige et rougit en baissant la tête. << Désolé... C'est... Enfin... C'est sorti tout seul. >> Quelle cruche franchement !

CODAGE PAR AMATIS

Âme soeur est-ce possible?

Diantre mes pensées s’étalent aussi librement que les mots sur les pages d’un recueil grand ouvert pour ma mie? Pendant un court instant je songe qu’elle possède le don de télépathie pour espionner la pensée d’autrui. Donc ce n’est pas mon premier rodéo, je parle de parade contre cette intrusion et non celui que je préfère carrément lubrique, et aussitôt je songe à Sa Majesté flambant nue à moins 40 degré Celsius portant un ravissant couvre-chef rose pastel. Je guette un éclat de rire ou bien une gêne impossible à dissimuler pour le voyeur qui ose pénétrer sans ma permission dans mon esprit. Pour le corps disons qu’habituellement je suis moins exigeants, voir certaines de mes maîtresses passés. Mais aucune réaction à l’instant ce qui me soulage totalement. Car j’adore surprendre, déstabiliser et gâter les êtres qui sont si précieux à mon vieux palpitant. Et si ma mie avait pu tout éventer à la seconde, je m’excuse mais ce ne serait point du jeu de séduction et d’affection que j’apprécie tant. Nos mains se quittent et j’allonge mon index pour perdurer un dernier instant ce contact si agréable et incendiaire. Bloody hell! Elle me provoque un peu, jetant de l’huile sur le feu de la passion qui me consume littéralement. La tendre caresse de son pied à l’intérieur de ma cuisse n’aide aucunement à calmer mes ardeurs. Heureusement que le masque du stoïque et le flegme britannique ne laisse pas exploser mon trop plein de passion ou sinon ma chère Billie va devoir notre mettre à la porte car la clientèle sera surprise et choqué de ce que je peux faire quand je suis exciter. La pudeur a disparu de mon catalogue dans les premiers instants de mon premier cycle de vie.

À cet instant je tremble de jalousie de voir les lèvres sensuelles de ma Flamme se refermer sur ce hambourgeois et disons que lubriquement je me demande si elle est si à l’aise avec les saucisses britannique. Pensée que je résorbe avec esquivant une grimace de douleur en voyant la puissante bouchée de ma sublime et voluptueuse aimée. Disons que j’ai un passé glorieux avec mes bijoux de la Couronne et ça ne plait guère de songer d’être séparé d’eux, malgré que ce soit d’une superbe manière. Je prends donc mon hambourgeois et je savoure une bouchée. Quel mets délicieux. Mais le soudain embarras de ma Flamme me fait réagir à l’instant et je me lève à demi de la banquette. Je me penche vers elle et je croise mon bras au sien comme si nous buvons une flute de champagne de manière conviviale et charmeuse. « J’adore entendre ce mot sortir de tes lèvres sensuelles ma Flammes. C’est tellement puissant et authentique en comparaison des autres fois que je l’ai entendu. » Je lui fais don d’un sourire amoureux et apaisant en lui tendant ma galette de viande coucher de manière appétissante entre deux pains. « J’y goûte seulement si tu en fais de même ma chérie! » Dis-je de ma voix hypnotique, douceâtre et distingué comme sera le ton employé par un présentateur de la BBC. J’ajoute pour la cause un clin d’œil complice en goutant goulûment le hambourgeois de ma compagne. « C’est un régal ma Flamme, mais rien en comparaison au goût de tes lèvres qui vont propulser au sommet de l’Everest de mes rêves les plus fous. »

Je m’assoie dignement et rajoute en hochant la tête. « Tu sais que j’ai gravi le véritable Everest? C’était avec l’expédition britannique à l'Everest de 1924. Je me devais de me trouver un nouveau défi après la Grande Guerre, un pic d’adrénaline que courir au travers d’un barrage d’artillerie a su me procurer. Nous avons escaladé la face nord du sommet. À cette époque je portais le nom d’Andrew Irvine. Donc dans les livres d’histoires on parle de George Mallory et Andrew Irvine, deux alpinistes disparut alors qu’ils grimpaient vers le sommet alors que les autres hommes abandonnaient. » Je souris avec nostalgie tout en savourant une frites de patate douce tremper dans un ketchup maison. « Nous étions deux gamins téméraires comme pas un. Nous avons bien atteint le sommet, j’ai la preuve à l’appui, hors mon valeureux ami est mort en regardant ce paysage époustouflant. J’ai laissé son corps un peu plus bas comme il le désirait, une vue imprenable, après avoir laissé l’image de sa femme au sommet. Donc nous sommes que deux à savoir réellement que nous étions au sommet avant ce parvenu d’Edmund Hillary. » Je ne peux d’esquiver un moment de mélancolie et regarder de mon regard amoureux mon âme sœur. « Maintenant je n’ai que faire des escalades, des combats magistrales ou bien des réunions au somment car tu es là et je ne désire que passer chaque instant de mon éternité avec toi. » Malgré la romance de cette déclaration issue de ce palpitant que je croyais solitaire pour l’éternité, une lueur d’espièglerie se propage dans mon regard coquin. « Et selon tes dires je vais avoir besoin de chaque parcelle de mon énergie pour cette partie de twister endiablé que tu songes à me faire subir. Jeu que je vais plonger avec enthousiasme à ne point douter. »

Je prends une frite et la donne en offrande à cette bouche qui me fait littéralement rêver comme un adolescent boutonneux lors de sa puberté et la découverte du beau sexe. « Mais ce que j’ai grand hâte c’est de me réveiller le lendemain en te serrant tout contre moi. Comprendre que finalement que ce rêve impossible, à savoir te trouver et qu’on partage les même sentiments forts, n’était point un songe. » Alors je fais un sourire-pince-sans-rire qui est la fierté de l’humour britannique. « Rien ne garantis qu’après cet émerveillement je ne te caresse avec une passion dévorante et que nous démarrons une nouvelle partie de twister dans la chambre, dans la douche et pourquoi pas dans chaque pièce de notre maison. » C’est à mon tour de rougir d’un semblant de gêne. « Bonté divine je m’excuse. Je suis trop enthousiasme de notre aveu d’amour que je nous vois déjà habitant le même nid. » Hardiment et surtout rapidement je me reconstruit ce masque de stoïque et de flegme qui me va parfaitement.

@Elina Heikkinen

Codage par Libella sur Graphiorum

Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ Pour Elina, c'est un délice de jouer un peu avec Winston. Elle le sent frémir alors qu'elle passe son pied le long de sa jambe et remarque aisément ce désir qui vient illuminer son regard. Cela la fait sourire et ses pensées vont alors dans tous les sens. Pour reprendre une certaine contenance, la jeune femme préfère manger de son hamburger bien qu'elle s'attarde sur sa caresse par jeu. Dieu, qu'elle peut avoir chaud en cet instant. Mieux vaut penser à autre chose avant que celle-ci ne se sente consumer doucement par le feu qui prend vie au creux de ses chairs et surtout en son bas-ventre. Le désir la prend plus que jamais lorsqu'elle regarde son âme-sœur. Ce qu'elle lit dans son regard plaît à ce côté romantique et fleur bleue qu'elle s'est obligée à dissimuler au cours de ces siècles. On ne peut pas dire que ce pan-là de sa personnalité puisse se marier judicieusement avec son côté guerrier. Il n'y a pas toujours eu de place pour l'amour au cours de sa vie. Oh, bien sûr, elle s'est permise les plaisirs de la chair parce que le corps vient à exprimer ces besoins et qu'on ne peut pas faire autrement que d'y obéir.

Vous savez ce qu'il y a de surprenant dans cette relation naissante. C'est c'cette impression qu'elle a en vérité toujours existé entre Winston et elle. Comme si ce naturel est ancré dans l'histoire de leur cœur depuis tellement longtemps. Sans doute, est-ce là, la définition d'âme-sœur qui dépassait Elina jusqu'à présent. Une chose si grande qu'il faut la vivre pour véritablement la comprendre. C'est ce qui lui arrive lui semble-t-il. Tout est si évident, que même les surnoms qu'elle pouvait trouver stupide sorte de sa bouche et ne la mette dans l'embarras. Qu'est-ce qu'elle dit ! Et fait ! C'est vraiment idiot, qu'elle se senti rougir instantanément. L'hybride est surprise par le mouvement de Winston et disons que cela n'arrange aucunement les rougeurs qui s'accaparent de ses joues.

« J’adore entendre ce mot sortir de tes lèvres sensuelles ma Flammes. C’est tellement puissant et authentique en comparaison des autres fois que je l’ai entendu. »

Elina reste un instant interdite. Son regard s'ancrant dans celui du médecin. Une nouvelle chaleur se répand en elle se faisait tellement plus forte. Sa seule envie du moment est de finir ce repas et de prendre le dessert chez elle. Et pas le genre auquel on pourrait s'y attendre. Elle ne rêve que d'une chose, d'être dans ces bras et se sentir complète. Bien plus qu'elle avait l'impression de l'être en ce moment même.

« J’y goûte seulement si tu en fais de même ma chérie! »

<< Avec plaisir. >> Fit-elle en se penchant pour prendre une bouchée de son hamburger. Il était tout aussi délicieux que le sien. Pour le moment, la jeune femme n'était aucunement déçu du menu et de l'atmosphère des lieux. À moins que le tout était sublimé par la présence de Winston à ses côtés.

« C’est un régal ma Flamme, mais rien en comparaison au goût de tes lèvres qui vont propulser au sommet de l’Everest de mes rêves les plus fous. »

Son regard se pose à nouveau sur les prunelles assombris par le désir de son phénix. << Ne t'en fais pas, tu auras tout le temps de les sentir sur ta peau et d'y goûter, mon cher Winston. >> Sa voix se fait emprunt d'un désir évident. Le côté passionné de la démone qu'elle peut être. Cette fougue qui la prend aux tripes et qui ne désire plus lâcher. En même temps, ces deux amants, que tout réunit, ne sont que luxure. Deux âmes qui se cherchent depuis si longtemps, ne désirent au final, qu'une seule et unique chose. Le droit de ne faire qu'un. Est-e trop demandé ? Absolument pas et l'instinct d'Elina y répond sans mal, mais la décence la retient en ces lieux, alors que chez elle, la jeune femme aurait laissé parler ce feu qui la brûle délicieusement. Heureusement que Winston sait se montrer sage autant qu'Elina qui doit se faire violence. En le voyant se rasseoir, elle le remercie du regard avant de prendre une gorgée de sa boisson pour refroidir ses ardeurs. Bien que cela semble être du domaine du compliqué. C'est toujours avec beaucoup de plaisir qu'elle l'écoute parler de ce qu'il a pu vivre. Après tout, elle n'a pas pu renaître durant deux cent ans si ce n'est un peu plus. Louper certaines choses lui a fait mal, c'est une douleur sans nom que d'être enfermé dans une urne. On est conscient sans l'être vraiment. On sait qu'hier, on mourrait et qu'ajourd'hui on renaît. Mais l'instinct murmure que beaucoup de temps s'est écoulé depuis, lors. C'est particulièrement difficile à accepter et à vivre. Il faut un temps d'adaptation. << Tu as vécu bien des choses dis-moi. M'en raconteras-tu encore de ces belles histoires ? De ces vies que tu as vécues avant de croiser ma route ? Je veux apprendre à plus te connaître. >> Même si au fond d'elle, il lui semble que c'est déjà le cas pour le deviner avec aisance.

« Maintenant je n’ai que faire des escalades, des combats magistrales ou bien des réunions au somment car tu es là et je ne désire que passer chaque instant de mon éternité avec toi. »

Un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme. Elle est touchée par les paroles du phénix. Être mise au premier plan d'une existence, c'est une place qu'elle ne connaît pas vraiment. Elle, si habituée à faire passer la sécurité du monde avant sa personne et d'encourager les autres à le faire. Une vie est moins importante comparée à mille autres. C'est ainsi qu'on l'a éduqué et qu'elle a continué à vivre jusqu'à présent.

<< Merci Winston, cela me touche plus que tu ne peux l'imaginer. >> Tellement plus qu'elle en perd la moitié de ces mots si ce n'est la totalité.

« Et selon tes dires je vais avoir besoin de chaque parcelle de mon énergie pour cette partie de twister endiablé que tu songes à me faire subir. Jeu que je vais plonger avec enthousiasme à ne point douter. »

Elle se met à rire. Voilà qui n'est pas étonnant de la part de l'Huppé de préciser ce genre de chose surtout quand il l'a entendu de la bouche de l'hybride. D'une voix aguicheuse et charmeuse, elle lui murmure tel un secret ne devant être entendu que par eux. << Mon cher Winston, si tu savais à quel point, je me retiens de ne pas faire parler mon envie de toi en cet instant. Prends donc de l'énergie parce que je compte bien faire de toi mon dessert dès ce soir. >> Sa main se pose sur celle de Winston alors qu'elle approche ses lèvres pour venir prendre la frite d'une manière presque suggestive sans quitter le regard de Winston.

« Mais ce que j’ai grand hâte c’est de me réveiller le lendemain en te serrant tout contre moi. Comprendre que finalement que ce rêve impossible, à savoir te trouver et qu’on partage les même sentiments forts, n’était point un songe. »

<< Rien n'est un rêve, Winston. >> Fit-elle plus sérieuse. Elle-même avait le palpitant trop fou pour que cela ne soit qu'un rêve. << Tout est vrai. Cet amour. Nous. Ce que je ressens pour toi depuis vingt ans maintenant. J'ai souffert, mais ça en valait la peine puisque tu ne vois que moi désormais. >>

« Rien ne garantis qu’après cet émerveillement je ne te caresse avec une passion dévorante et que nous démarrons une nouvelle partie de twister dans la chambre, dans la douche et pourquoi pas dans chaque pièce de notre maison. »

<< En voilà une excellente idée. À moins que ce ne soit moi qui commence à jouer et toi qui le fini. >> Elle sourit sous les rougeurs qui prennent possession de ces joues. Le voilà qu'il est gêné à son tour.

« Bonté divine je m’excuse. Je suis trop enthousiasme de notre aveu d’amour que je nous vois déjà habitant le même nid. »

<< Qui sait, peut-être qu'un jour ce sera le cas, chéri. >> Elle caresse sa joue avec douceur. << Mais chaque chose en son temps. Savourons les moments passés ensemble. Maintenant que je t'ai ouvert mon cœur, je me sens plus complète que je ne l'ai été en 860 ans. Toute ma vie, si l'on peut dire. Je pense que tu sais de quoi je parle. Nous naissons sans être pleinement complet toi et moi. >>

Le repas se poursuit tout aussi tranquillement entre douceur, rire, lubricité à demi-mot et des sourires tendres sous un silence nécessaire. Les regards parlent tellement plus par moment, qu'il n'y a pas de nécessité à parler. Elina n'a rien laissé de son hamburger. Amoureuse de la bonne cuisine, quand quelque chose est excellent, elle le dévore tout comme elle dévore son phénix du regard. Par moment, ils se lèvent pour danser blottit l'un à l'autre. Une belle soirée. Le genre qu'Elina n'a jamais vraiment connu. Oh, bien sûr, elle a déjà passé des moments avec des amis, des amants aussi, mais pas avec une personne ayant une importance aussi capitale que ne peut l'avoir Winston dans sa vie. << Et si tu me raccompagnais chez moi. >> Fit-elle dans un murmure plein de promesse. Elle dépose un baiser sur sa joue puis se laisse aller vers sa bouche si tentatrice, surtout lorsqu'il sourit. << Je t'attends dehors. >>

Elina lui sourit avant d'aller saluer Billie et de la remercier pour ce délicieux repas, tout du moins de féliciter le cuisinier pour elle. Prenant son sac, Elina se dirige à l'extérieur pour aller fumer une cigarette en s'appuyant contre la voiture de Winston en l'attendant. La nuit se faisait plus fraîche, mais la jeune femme avait chaud, elle ne ressentait pas la piqûre de cette brise fraîche. Le regard rivé vers la voûte céleste, elle sourit en pensant à sa mère. Aurora. Un jour, elle lui avait dit qu'elle trouverait la raison de son existence quand la moitié de son être viendra à elle. Elina ne pouvait qu'affirmer ces faits aujourd'hui. Lorsqu'elle baissa les yeux, elle sourit en voyant Winston s'approcher d'elle, de sa démarche digne. << Te voilà. >> Laissant tomber la cigarette pour l'écraser sous son pied. Elina accueille son phénix avec un baiser des plus langoureux. << Beaucoup de femmes risquent d'être déçu que le grand Winston Wakeman ne soit plus un cœur à prendre. >> Fit-elle avec un air amusé. << Je t'en prie, quand le moment viendra, laisse-moi marquer mon territoire en bottant les fesses des plus folles. Je sais que tu aimes prendre ma défense, mais laisse-moi en faire autant veux-tu. >> Frottant son nez au sien, Elina esquisse un sourire. << Oui, tout est réel Winston, arrête de croire que c'est un rêve. Je suis là et je t'aime, c'est une certitude depuis ma première naissance. Le but de mon existence, je l'ai acquise avec toi. >> Son front vient se poser sur le sien. << Pendant longtemps, je pensais que je n'étais qu'une arme qui devait se faire pardonner d'avoir une partie démoniaque en moi. Je me suis acharnée à chasser et combattre. Mais si j'ai survécu, c'était avant tout pour te trouver. Je le sais et je ne compte pas te laisser partir. Jamais, mon amour. >> Elle vient l'embrasser avec une fougue certaine.

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Âme soeur est-ce possible?

Le coup ultime de ce jeu de séduction des plus grisants fut quand ma Flamme adoré fit la proposition d’aller à son nid. Bonté divine j’espérais ce moment, cette déclaration car pour ma part le civisme le plus élémentaire est d’attendre au second rendez-vous pour passer au jeu de la bagatelle. Hors le baiser que nous échangeons est porteur de si belles promesses et le héraut d’un amour si puissant que j’ai pour ma chère Elina. Je règle l’addition en laissant comme mon habitude un pourboire conséquent pour mon amie Billie la sans-gêne et l’équipe de cuisine pour prouver mon éternelle admiration pour la nourriture qui me fait engraisser à chaque visite. Naturellement je prends le dessert à emporter, forêt noir extra chocolaté. Je nous imagine aisément déguster notre part enlacer entre deux parties de twisters pour nos redonner une nouvelle dose massive d’aphrodisiaque. Bloody hell je me dois de garder cette idée lubrique en mémoire car je dois relancer mon âme sœur sur une de ses phrases. Je me dirige dignement d’un pas sur et d’un démarche sophistique transpirant le flegme et le stoïque que j’ai en profusion. De nouveaux des si belles paroles et des baisers qui n’ont que cesse d’alimenter la propagation d’un désir incendiaire. Quand je peux reprendre légèrement le contrôle, en fait ma Flamme a le don de faire surgir mes origines Texanes et de faire reculer le stoïque Britannique pleine de charme que je suis, je lui fais don d’un sourire charmeur et dépose le dessert sur le siège arrière. « Mon cœur ne fut jamais à prendre mon aimée. Car il t’appartient depuis l’instant de ma première naissance. Et j’avoue que te voir combattre a le don de me titiller l’imagination et ce qui va se risquer par après c’est que nous devrons faire un corps à corps des plus satisfaisants. » À mon tour je frotte mon nez au sien et lui caresses ses hanches si désirable. L’avantage avec cette robe de soirée c’est la légèreté du tissu qui me laisse deviner les courbes plus que dangereuses et sensuelles de ma mie. Dans mon regard s’éveille une espièglerie digne d’un turbulent d’une classe du primaire qui s’efforce de ne point rire juste avant la tombé de son coup pendable.

Je vais lui mordiller le lobe d’oreille pour l’appâter avec ma remarque des plus lubriques. « J’ai emmené un forêt noir pour dessert. Hors j’adore singulièrement avoir deux boules pour accompagner ce dessert…. » Je laisse un ange passer pour continuer avec une mine faussement horrifier. « Je parle de glace pour ne pas de laisser de froid entre nous ma chère. Hors je crois que nous sommes tellement brulant que nous risquons de tout faire fondre. » Je me lasserai jamais de cet humour pince-sans-rire et à double sens que j’affectionne tant. Galamment, après un baiser si torride que j’ai une perle de sueur qui s’échappe de mon front, j’ouvre la portière pour admirer la jeune femme qui s’assoit avec une grâce qui me fait avoir des vapeurs. Hardiment je me dépêche à prendre place pour lancer le moteur et m’engager sur la route car mon désir c’est de prendre sa bretelle d’accès et d’avaler des kilomètres en sa compagnie. Une douce mélodie nous accompagne alors que je change les vitesses et laisse ma main de libre explorer son genou et naviguer quelques fois vers sa cuisse. Quelques fois je me dois d’arrêter sur le bas-côté pour laisser échapper un peu de vapeur de mon être qui surchauffe comme un radiateur. Des baisers incendiaires et torrides allant vers des tendres morsures dans le cou, disons que je crois que nous allumons un feu qui pourrait ravager la Norvège si nous n’unissons pas nos corps et nos âmes. Des instants de pur bonheur alors que je découvre ce qu’est le véritable sens d’aimer.

Nous arrivons enfin à son nid et je sors en vitesse pour pouvoir ouvrir sa portière selon ce qu’exige le civisme britannique. Diantre elle a encore ouvert la portière par jeu. Néanmoins je lui réserve une surprise qui saura la ravir. Elle qui désire tant faire de mon être sa propriété et hisser ses couleurs sur mon mat tendu. « Tu es l’unique et la seule qui comptera à mes yeux Elina… Voici la preuve. » Je sors un petit calepin noir où toutes les informations de mes maîtresses de cette existence sont noté avec un soin jaloux. Je lui tends et quand elle le saisit je lui dis avec ma voix au timbre charmeur et amoureux. « Allumons le feu de notre amour sur les cendres de ces ennuyantes femmes qui n’ont rien remplit, surtout vider à vrai dire, ma solitude. Maintenant ma vie est complète grâce à toi mon aimée. » Je débute alors des flammes de mes doigts en l’invitant du regard en à faire de même. Alors le baiser que je lui fais don est d’une fougue, d’une passion et d’un amour qui fait naître le bleu des flammes par l’ardeur de mes sentiments pour ma Flamme.

@Elina Heikkinen

Codage par Libella sur Graphiorum

Âme sœur est-ce possible ?

feat. Elina Heikkinen & @Winston Wakeman

☾☾ Il était grand temps pour le couple de s'éclipser, car il était évident que l'un et l'autre avaient bien du mal à retenir leurs ardeurs. Le désir qu'ils éprouvaient, était que par trop évident. Ce besoin de s'unir afin de lier ce destin qui les a réunis. Par vent et marée, ils avaient passé toute leur existence à se chercher accomplissant le but ultime de leur existence même. Un phénix né dans la conviction que son âme-sœur existe en ce monde. Plus que de vivre, c'est vivre pour sa moitié qu'il prend vie. Certes, Elina n'est pas pleinement phénix, l'autre moitié de son sang étant l'opposé de la race pour laquelle elle s'embrase. Moitié démone certes, mais ses gènes ont pleinement adopté cette part qui la rend complète. Le fait que Winston l'accepte telle qu'elle est ne fait que rendre cette évidence plus intense encore. C'était écrit à l'encre invisible, qu'ils viendraient à partager leurs existences. Tout coule de source entre eux. Tout est naturel et si évident. Comme ce désir qu'elle éprouve pour cet homme. La décence voudrait qu'ils attendent encore un peu avant de partager une nuit ensemble. Mais il semblerait qu'Elina veuille aller au-delà de tout cela et se donner corps et âme à Winston qui a allumé un feu certain dans les chairs de l'hybride. À l'extérieur, celle-ci patiente en fumant une cigarette afin de refroidir ses ardeurs. Mais c'est loin d'être facile surtout lorsque la silhouette de Winston se dessine devant elle. Comment peut-on aimer à ce point ? Comment peut-on se fier à une telle évidence ? On y croit aussi sûrement que l'on respire. Elle ne peut plus nier l'effet que ce phénix a sur elle. C'est pour cela qu'elle l'avait fui, il y a des années. Tout en se rendant compte au fur et à mesure du temps, que cela lui faisait mal de le voir défiler chez lui avec toutes ces amantes.

« Mon cœur ne fut jamais à prendre mon aimée. Car il t’appartient depuis l’instant de ma première naissance. Et j’avoue que te voir combattre a le don de me titiller l’imagination et ce qui va se risquer par après c’est que nous devrons faire un corps à corps des plus satisfaisants. »

Elina esquisse un sourire en posant ses mains sur la taille du phénix fermant les yeux lorsqu'il approche son visage du sien. Elle aime sentir ces caresses, c'est comme si elle devenait une œuvre qu'il voulait finaliser par de délicieuses attentions. Elle se sentait encore plus dans les bras de l'Huppé. Sa légère morsure sur le lobe de son oreille la fait frémir. D'instinct, elle ouvre les yeux sentant déjà la petite touche d'humour de son phénix.

« J’ai emmené un forêt noir pour dessert. Hors j’adore singulièrement avoir deux boules pour accompagner ce dessert…. »

<< C'est une bonne idée. J'aime sentir les boules sur ma langue. >> Fit-elle en levant un regard des plus sérieux vers Winston. Elle n'ajoute rien, le silence les berçant l'un et l'autre.

« Je parle de glace pour ne pas de laisser de froid entre nous ma chère. Hors je crois que nous sommes tellement brulant que nous risquons de tout faire fondre. »

Elle se met à rire alors. << Je parlais aussi de la glace. >> Dit-elle en approchant son bassin vers le sien avant de répondre à son baiser. Le genre qui vous consume de l'intérieur et vous fait croire qu'un millier de vies occupent votre être. On se sent plus vivante et vibrante que jamais cela ne fut le cas. Elina a connu bien des étreintes et des amants, mais personne qui ne la troublait autant que savait le faire le phénix. << Ou pas... >> Rajoute-t-elle d'une voix charmeuse laissant Winston ouvrir la portière afin qu'elle s'y installe. Autant dire que sa taquinerie a dû éveiller davantage ces sens. C'est ce qu'elle veut. Cultiver le désir chez son partenaire pour faire bouillir son imagination. Après tout, une nouvelle sorte de faim la prenait toute entière et elle ne semblait pas la seule.

La route ne fut pas des plus sage autant de sa part que de celle d'Elina qui se permettait par moment de titiller le cou du phénix. Ce dernier s'obligeant à s'arrêter pour redescendre la tension et embrasser la jeune femme. Si elle ne se retenait pas, elle le ferait dans cette voiture. Mais ce n'est que partie remise. Elle pourrait le guider vers cette possibilité et il n'y verrait aucune objection. Le désir les consume depuis qu'ils se sont retrouvés, il y a deux mois. Sa langue vient tracer un chemin du coup de Winston jusqu'à son lobe d'oreille. Sa peau a un goût délicieux et cette chaleur qui se dégage de son être n'en est que plus enivrante. Mais celle-ci ne permet pas réellement à Elina de garder son calme. Pourtant, il le faut, le trajet n'est pas si long que ça en réalité. Lorsqu'ils arrivent, Elina sort de la voiture même si Winston veut faire preuve de galanterie. Elle joue avec lui et elle voit que son jeu fonctionne. Il semble presque ronronner de plaisir à ce feu qu'elle attise en lui.

« Tu es l’unique et la seule qui comptera à mes yeux Elina… Voici la preuve. »

<< C'est l'évidence même. >> Fit-elle en laissant son index remonter de son ventre jusqu'au torse de Winston. Est-il possible que son vêtement vienne à se consumer avec ce simple effleurement ? Possible. Elle le regarde sortir un calepin. Arquant un sourcil, sa curiosité est présente. Elle le prend lorsque ce dernier le lui tend osant même regarder ce qui se trouve à l'intérieur. Des adresses, des numéros de téléphone et plus encore sur les amantes qu'il a eu durant son existence.

« Allumons le feu de notre amour sur les cendres de ces ennuyantes femmes qui n’ont rien remplit, surtout vider à vrai dire, ma solitude. Maintenant ma vie est complète grâce à toi mon aimée. »

Elina sourit. Aussi déroutant que puisse être l'objet qui l'a accompagné tout au long de sa vie, elle n'en reste pas moins touché par ce geste. En lui demandant cela, il met un trait à ces aventures pour n'être qu'à elle uniquement. Le feu qui entoure à présent les doigts d'Elina va se joindre à celle de Winston. Elle les croise dans une étreinte enflammée avant de venir l'embrasser avec une fougue sans pareille. Appuyée contre la voiture, elle sent son autre main prendre feu et le calepin finit en cendre rapidement. Il ne reste plus rien de cette débauche qui fut celle de Winston. Entre deux baisers, la jeune femme pousse quelques soupirs avant de se reprendre et de mordiller la lèvre inférieure de son phénix par jeu. Elle sourit. << N'oublie pas cela. Tu es à moi monsieur Winston Wakeman. Tout ton corps, ton être, ton cœur et ton âme m'appartiennent. >> Elle vient titiller son cou du bout de la langue. << Tout comme je suis pleinement à toi. >> Elle le mord doucement le sentant presque défaillir sous les attentions qu'elle lui offrait. << Prend notre dessert, je compte le déguster sur toi. >> Murmura-t-elle avant de récupérer son sac de travail dans le coffre de la voiture de Winston. D'un signe de tête, elle l'invite à la suivre jusque chez elle. Un vieil hangar complètement refait et modernisé pour le confort de la jeune femme. Elle ouvre la porte et la première chose que l'on voit, c'est son pick-up bleu nuit et sa moto. Sur la droite, se trouve un escalier qu'elle emprunte pour se rendre à l'étage supérieur. Au bout, on y trouve une porte qu'elle ouvre et on voit son espace de vie. Tout y est grand. Spacieux, simple, mais raffinée. Une cuisine communiquant avec le salon se trouve là. La pièce est entourée d'une baie vitrée qui donne vers la nature. Quelques plantes se trouvent ici et là et des jardinières se trouvant aux fenêtres. Elle se tourne vers lui avec un sourire sur les lèvres. << A quoi t'attendais-tu, une maison de hippie. >> Elle rit un peu le laissant apprécier la cuisine où l'on trouvait absolument de tout donnant un indice sur le plaisir secret de la jeune femme.

Elle s'approche de lui prenant le sachet pour aller déposer le contenant dans le réfrigérateur. << Je viendrais le chercher plus tard. >> Elina l'observe en revenant vers lui. << Monsieur souhaiterait-il quelque chose à boire ou bien... >> Elle prend sa cravate pour l'encourager à venir vers elle. << Dois-je faire visiter la chambre à ce cher membre de l'Huppé. >> Son regard se pose sur le sien. À présent, plus rien ne peut les arrêter et Elina compte bien profiter pour lui offrir un baiser qui ne manquera pas d'augmenter leurs ardeurs.

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Âme soeur est-ce possible?

Après la combustion de mon passé lubriques et dénuer d’intérêt par les flammes de notre amour, je ne peux m’empêcher de sourire de manière reconnaissante et surtout libérer. Bonté divine enfin mon âme sœur est là devant moi, la naissance de cet amour autant charnelle que véridique dans mon vieux palpitant confirme cette délivrance du carcan de la solitude. Un long et langoureux baiser, assaisonné du feu roulant passionnel de l’instant, me ramène sur terre et la délectation de la petite morsure de ma lippes inférieur me ravis littéralement. J’hoche la tête en restant digne et caressant ses haches qui me rend totalement fou. Des mots m’effleure l’oreille, mais ce n’est rien en comparaison de la langue de ma flamme qui me serpente le cou et m’achève d’un baiser morsure. Diantre elle semble connaître chaque préférence que je possède. « Nous allons nous posséder avec autant de douceur que de fougue ma Flamme. Et je n’oublie pas les boules pour le dessert. Tu vas voir qu’avec ma langue je n’en perds jamais une miette ma chérie. » Être un serviteur de Sa Majesté et un médecin des plus compétent me donne un certain avantage lors de la bagatelle. Comme dans l’escrime ma langue sait être rapide, désarmante et précise alors que mon doigté professionnel est juste magistral. Je me dois me faire violence pour ne pas lui caresser le fessier alors qu’elle se penche pour saisir son sac dans le coffre de ma voiture. Mais je rien m’empêche d’apprécier ce spectacle des plus gratifiants. Nous pénétrons dans la résidence qui sera témoin de multiples pénétrations un peu plus tard je le souhaite. Autant d’un côté que de l’autre selon le bon désir de ma mie. Je regarde la disparition des lieux et j’hoche la tête complètement conquis par le nid de ma Flamme. « Aucunement mon aimée. Je me disais simplement que ton lieu de vie est à ton image. Un cœur près de ses racines familiales, mélangent adroitement la férocité de l’acier et la féminité d’une dame sublime. J’adore le tableau du phénix disposant d’un bleuté étincelant. Aussi je remarque que tu affectionne le bleu sombre et ardent de la nuit. Je pourrais presque croire que tu adore ma singularité d’être en flammes bleutés alors que notre race se limite au rouge et à l’orange. » Mon observation semble la déstabilisée un peu et j’en suis singulièrement heureux. Ma démarche est digne, droite avec mes mains dans le dos comme l’exige le civisme le plus élémentaire.

Après une approche des plus enivrantes, disons que je préférais qu’elle agrippe un autre style de nœud que ma cravate, je la saisis subitement par la taille pour l’attirer à moi. Un grand sourire conquis et un éclair taquin traverse mes pupilles noisettes. Malgré mes ardeurs, je reste débordant de flegme et d’un stoïque quelque peu chancelant. Bloody hell! Et le tout de cet être de sophistication sera bientôt remplacé par mon tempérament texan fonceur et fougueux. Je sais qu’elle désire m’embrasser, libérer la passion immense qui m’habite. Mais c’est à mon tour de jouer et je lui prodigue un long, tortueux, langoureux et singulier baiser qui fait consumer nos palpitants de manières si intenses. Je la caresse alors de mes mais si adroites, massant tendrement ses haches pour découvrir ses fesses avec une grande joie. Ces gestes que je prodigue ont passé l’épreuve du temps, mes doits démontrant une grande dextérité pour pianoté un début d’extase sur le corps de mon aimée. Tout en laissant une main inquisitrice et baladeuse bien ancré sur cette partie si sensuelle de ma Flamme, augmentant sans peine le bouillant désir qui n’arrête pas d’augmenter entre nous, mes doigts de libres remontent son échine en dessinant des cercles aphrodisiaques. Bonté divine voilà mon mat qui se redresse malgré l’ambigüité du tissu de mon pantalon. Ma main se perd alors dans la chevelure de mon aimée et je masse tendrement sa nuque en l’embrassant avec une fougue et une passion enflammé. Le manque d’air, cet ennemi invisible des plus chiants, nous oblige à se séparer pour récupérer notre souffle. « Je vais prendre un verre de lait avec mon dessert frémissant de désir plus tard ma Flamme. Hors à cet instant je crains que nous devions unir nos cœurs, nos âmes et nos corps de la plus belle manière qui soit car je sens que votre logis passera en feu sous l’incendie de notre désir. »

D’un mouvement rapide je colle sa silhouette si parfaite et qui m’allume littéralement sur le mur près d’une porte pour la dévorer avec passion. Son cou de cygne est cette fois la principale source de mes attaques enivrantes. Des baisers-morsures à l’Effleurement sensuellement et érotique, je lui démontre un chemin incendiaire de passion alors que je savoure le grain de sa peau douceâtre. Mes mains prennent d’assaut son corps aux courbes autant sensuelles que dangereuses. Voilà le texan qui entre en scène si j’ose dire. Je descends un peu ma tête pour embrasser sa poitrine malgré le tissu de sa robe moulante. Je pourrais lui arracher avec les dents, mais j’ai toujours adoré les mouvements sensuels et provoquants d’une femme qui se débarrât des entraves d’un vêtement qui cache sa perfection féminine. Je remonte de nouveau pour échanger un long et exquis baiser bouillonnant de l’ivresse de la passion le plus incendiaire qui soit. D’un clin d’œil espiègle j’ajoute de ma voix douce et surtout enflammé par l’excitation. « Maintenant que je me perds sur ton corps sublime, j’aurai grand besoin d’aide pour me diriger vers la chambre à moins que tu veille qu’on début le tout dans cette pièce. Je pourrais incendier ta robe pour te découvrir plus vite, mais je préfère la lenteur pour admirer la perfection de ton être! » Donc je lui passe la main si j’ose utiliser cette expression alors que mes paumes provoquent de plus en plus de passions en effleurant adroitement les courbes superbes de ma Flamme.

@Elina Heikkinen

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