 | | Sujet: L’heure de la rencontre a sonné (Némaëlle) Jeu 18 Juin - 10:15 | |
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Depuis tout ce temps, j’habitais à côté d’une partie de ma famille qui m’avait reniée. Pendant tout ce temps, j’avais cherché la trace de mes parents et j’avais fini par perdre espoir de les retrouver. J’avais été élevée par les nymphes, à Vagan, j’avais été à l’école à Vagan jusqu’à la fin de mes études et j’avais fini par quitter la ville pour voyager avec ma troupe de danse. Ah ça, j’en avais eu de la chance, j’avais eu l’occasion de vivre mon rêve, de le vivre encore et encore. Mais, c’était à force de travail et de sacrifice que j’en étais arrivé là. J’avais mis de côté mes études, mes amours, mes amis et même mes recherches concernant mes vrais parents. Mais, aujourd’hui, je ressentais plus que jamais le besoin de savoir qui j’étais en dehors de la danse. La danse avait été toute ma vie et elle l’était encore mais j’acceptais de la mettre de côté, de passer à côté de continuer mon ascension vers le sommet de la gloire pour trouver ma place dans ce monde que j’avais tant repoussé. Je n’avais pas de famille, en dehors des nymphes, je n’avais que très peu d’amis et un petit ami qui disparaissait comme le vent la plupart du temps... Bref, tout ça me rendait plus que malheureuse et mon métier, ma passion n’était plus suffisant.
Je me retrouvais, pour la deuxième fois en très peu de temps, au royaume des lycanthropes. C’était ici que j’avais retrouvé une partie de ma famille, à commencer par ma mère, cette femme qui m’avait abandonnée sans remords et qui n’en avait toujours pas d’ailleurs. Quand je l’avais rencontrée, elle m’avait dit clairement qu’elle ne voulait pas me connaître et que mon abandon avait été la meilleure chose qui lui était arrivé. Elevé un enfant qui n’était pas totalement lycanthrope était, apparemment, trop dur à supporter. J’étais impure à ses yeux, une hybride. Elle m’avait lâché ça à la figure d’une telle manière que j’en avais encore les larmes qui me montaient aux yeux. Devant elle, j’avais fait bonne figure mais une fois qu’elle s’était retournée pour ne plus jamais me voir, celles-ci avaient commencées à couler. C’est là que j’ai découvert que j’avais plus qu’une mère mais une cousine aussi, après des recherches du côté de ma mère, j’avais découvert que j’avais une cousine... J’avais des frères et sœurs aussi mais ça, c’était du côté de mon père...
Je me trouvais donc à la porte de la maison de cette cousine, je ne sais pas si j’ai eu tort ou raison d’y aller. J’ai juste envie de la connaître et franchement, ça ne pouvait être pire que l’accueil que ma mère m’avait accordé... Avoir une cousine aussi proche de moi sur le territoire et ne pas tenter l’aventure, j’en aurais été malade. En plus, avant d’aller retrouver mon père, j’avais envie de voir si nous avions quelque chose en commun, Némaëlle et moi.... Je sonne donc à la porte de sa petite maison et j’attends en tapant du pied par terre, espérant que la rencontre se passe du mieux possible...
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| | | Sujet: Re: L’heure de la rencontre a sonné (Némaëlle) Lun 22 Juin - 3:13 | |
| L’heure de la rencontre a sonné Une rencontre inattendu
Ma mère avait toujours été très vague quant à son enfance et sa famille. Je savais que la vie auprès d’eux n’avait pas été chose aisé, que c’était sans cesse des hauts et des bas. Ma tante, bien que le souvenir fût plutôt vague, n’était que peu présente et d’après ma défunte mère, cela avait toujours été mieux ainsi. Elle avait toujours eu, semblait-il, un tempérament sauvage et solitaire. Elle m’avait d’ailleurs informés avoir abandonné sa fille et jalouser sa propre sœur d’avoir engendré une pure lycanthrope il y a longtemps, je ne comprenait pas vraiment de quoi il en retournais. J'étais encore jeune à l'époque. Je n’avais jamais connu ma cousine alors, du moins je ne m’en rappelais pas et j’était déjà navré pour elle, d’avoir eu une mère comme celle-ci. Je me disais qu’elle avait surement dû vivre une vie plus agréable loin de cette femme. Je ne connaissais même pas son nom, d’ailleurs s’aurais probablement été trop aisé pour moi de la retrouver ensuite, disons qu’avec le métier de flic, j’aurais pu savoir bien plus qu’elle n’aurait voulu et la retrouver aurait été sans doute facile. Rien n’aurais pu me préparé à la suite cependant.
Nous voilâmes donc dans nos vies adultes, cette chère cousine dans l’entrée de mon porche toquant à la porte, alors que j’enfile gaiement un pyjama short et un tee-shirt des minions. Rien de bien classe, un vêtement plutôt léger pour une fille en congé. Dégustant un vin rouge en solitaire. J’ouvre doucement la porte de bois en offrant un fin sourire à la personne se trouvant devant moi.
Humm Bonjour ? Envoyais-je en souriant de façon polie, me demandant bien pour qu’elle raison une jeune femme se trouvait là dans l’embrasure de ma porte, dans les bois à l’écart du village qui plus est.
Vous êtes perdue ? Osais-je demandé étant donner le peu de gens qui passais par ici. Peut-être souhaitait-elle utiliser le téléphone après tout ? Je la fixais intensément, humant l’air subtilement pour distinguer une odeur particulière ou une race que j’aurais pu connaître. C’était ambigu je sentais un brin de lycan… Mais ce n’était pas assez clair pour que je sois 100 % certaine, peut-être avait-elle un petit ami lycan ou quelques choses du genre.
Aurait-elle pu être une voisine aux alentours? Quoiqu’il en soit, je ne l’avais jamais vue auparavant, sinon je ne m’en souvenais pas du tout. J’attendis donc une quelconque réponse, en affichant toujours un sourire, mon verre de vin en main et une couette remonter en chignon bien simple.
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